Le rapport médical et scientifique
de l'Agence de la biomédecine

2013

Le rapport médical et scientifique de l'assistance médicale à la procréation
et de la génétique humaines en France

Retour accueil Sommaire

Imprimer au format PDF

 

Le rapport d’activité de génétique postnatale constitue un outil important notamment dans le cadre de la réalisation des SROS et de la mise en place du second plan maladies rares. Ce rapport unique en Europe, créé relativement récemment est en constante évolution pour s’adapter aux évolutions des pratiques.

Matériel et méthodes

Les données de génétique postnatale correspondent à l’activité 2013 des laboratoires. Elles ont été recueillies de manière spécifique en coopération avec Orphanet. La base de données a été figée le 27 février 2014. Les modifications apportées après cette date n’ont pas été prises en compte. 
Quatre laboratoires n’ont pas transmis leur rapport d’activité avant le gel de la base de données, cependant plus de 98% des laboratoires contactés ont rendu leur rapport annuel d’activité.

Laboratoires de génétique postnatale

Parmi les 229 laboratoires ayant déclaré une activité à l’Agence de la biomédecine, 111 ont au moins une activité de cytogénétique y compris cytogénétique moléculaire et 200 au moins une activité de génétique moléculaire. Près d’un tiers des laboratoires autorisés pour la génétique moléculaire le sont uniquement pour une activité limitée. Dans cette dernière situation l’activité peut être limitée à un ou plusieurs examens de réalisation et d’interprétation généralement plus simples (tableaux POSTNATAL1 et POSTNATAL2).
Les deux cartes de la figure POSTNATAL1 montrent la répartition géographique des laboratoires sur le territoire français. Toutes les régions (hormis la Corse, la Guadeloupe et la Guyane) possèdent au moins un laboratoire de cytogénétique constitutionnelle. La répartition de cette activité sur le territoire donne une indication sur l’organisation et l’offre de soins. En revanche, la répartition géographique de l’activité de génétique moléculaire ne donne d’information que sur l'existence des laboratoires mais en aucun cas ne permet d'appréhender l'offre de soins de proximité. Souvent les laboratoires travaillent en réseau. En effet, les prélèvements voyageant, certains d’entre eux proposent un diagnostic pour l'ensemble de la France. Les laboratoires ayant une activité non limitée ne peuvent pas et ne doivent pas développer un catalogue complet de diagnostics car ils doivent maintenir l’expertise nécessaire à l’analyse et l’interprétation des résultats. Seule une cartographie des consultations de génétique pourrait montrer l'accès aux soins au niveau régional.

Tableau POSTNATAL1. Laboratoires ayant une activité de génétique postnatale d'après les déclarations faites dans les rapports d'activité

 

2010

2011

2012

2013

Nombre de laboratoires avec une activité de cytogénétique

104

122

118

111

Nombre de laboratoires avec une activité de génétique moléculaire

198

199

199

200

. avec une activité à autorisation non limitée

121

122

129

136

. avec une activité à autorisation limitée

77

77

70

64

Nombre total de laboratoires*

233

235

232

229

*Certains laboratoires proposent une activité de génétique moléculaire et de cytogénétique

     

Tableau POSTNATAL2. Activités pratiquées par les laboratoires de génétique moléculaire ayant une autorisation limitée

 

Nombre de laboratoires

2010

2011

2012

2013

Facteurs II et V

43

36

35

35

Hématologie

22

20

18

16

Hémochromatose

16

14

16

13

Analyses de biologie moléculaire appliquée à la cytogénétique

10

3

3

2

Pharmacogénétique

9

12

8

11

Typages HLA

4

6

8

9

Autre

28

29

24

18

     

Répartition des laboratoires de cytogénétique et de génétique moléculaire postnatale ayant déclaré une activité de génétique postnatale sur le territoire français

Figure POSTNATAL1. Répartition géographique des laboratoires de cytogénétique et de génétique moléculaire postnatale ayant déclaré une activité en 2013

Figure POSTNATAL1. Répartition géographique des laboratoires de cytogénétique et de génétique moléculaire postnatale ayant déclaré une activité en 2013

   

Résumé de l'activité de génétique postnatale

Tableau POSTNATAL3. Résumé de l'activité de génétique postnatale

 

2010

2011

2012

2013

Cytogénétique

 

 

 

 

Nombre d'individus testés

72516

74334

72850

67469

Nombre d'analyses totales

84925

84983

82756

76121

. par caryotype

70997

71543

69393

65159

. par FISH

13928

13440

13363

10962

Génétique moléculaire (y compris pharmacogénétique)

 

 

 

 

Nombre de diagnostics de maladies* différentes

 

 

 

 

. disponibles

1193

1319

1485

1538

. réalisés

1011

1074

1264

1343

Nombre de gènes

 

 

 

 

. disponibles

1231

1403

1512

1582

. testés

1112

1236

1341

1433

Nombre d'examens réalisés

361168

388203

415735

429191

Puces

 

 

 

 

Nombre de dossiers rendus

11285

10104

12133

13690

* Maladies répertoriées dans la classification Orphanet

     

Activité de cytogénétique

L’activité des laboratoires de cytogénétique postnatale (hors puce) semble diminuer progressivement ces trois dernières années. En 2013, 67 469 individus ont bénéficié de FISH ou d’un caryotype.
Avec 65 159 examens en 2013, le caryotype reste très pratiqué en génétique postnatale (tableau POSTNATAL3). Cependant une diminution du nombre de ce type d’examens semble se dessiner ces 3 dernières années (-9% entre 2011 et 2013).
Il est important de noter que les 4 laboratoires qui n’ont pas rendu leur rapport d’activités dans les temps sont des laboratoires de cytogénétique et que par conséquent les chiffres nationaux sont probablement légèrement sous évalués. Néanmoins, nos estimations montrent que leur activité si elle avait été incluse dans le rapport annuel ne se suffirait pas à compenser la diminution observée au niveau nationale.
Les indications qui ont vu leur nombre d’examens le plus diminuer entre 2012 et 2013 sont « Retard mental, malformation, anomalies du développement » (-13,7%) et « Etudes familiales » (-9,9%). Une hypothèse serait un transfère de technologie du caryotype vers les puces, mais l’augmentation du nombre d’examens par puces réalisées en 2013 n’est pas suffisante pour expliquer cette tendance.

Les analyses d’hybridations in situ (FISH) sont souvent réalisées en complément d’un caryotype. La diminution du nombre de ces examens est probablement liée à une meilleure définition de cet item dans le formulaire de recueil d’activité, les FISH de confirmation ayant été exclues.

Les grands groupes d’indications sont présentés dans le tableau POSTNATAL4. Les examens de cytogénétique postnatale sont plus souvent prescrits pour expliquer un trouble de la reproduction, néanmoins le taux d’anomalies diagnostiquées pour cette indication est le plus faible (figure POSTNATAL2).
A noter que le nombre d’examens total n’est pas nécessairement égal à la somme des résultats de caryotypes probablement en raison d’échecs de culture.

En plus de ces grands groupes d’indications définis en collaboration avec les sociétés savantes de cytogénétique, l’Agence de la biomédecine recueille spécifiquement le nombre de cas de trisomies 21 diagnostiquées en génétique postnatale (tableau POSTNATAL5). Cette donnée fait partie du dispositif global de suivi du dépistage de la trisomie 21 au premier trimestre et fait l’objet d’une analyse dans ce contexte (cf. rapport annuel d’activité de diagnostic prénatal). En 2013, plus de 498 diagnostics de trisomies 21 ont été posés par les laboratoires de cytogénétique. Cette donnée devra être consolidée avec celles des 4 laboratoires de cytogénétique qui n’ont pas adressé leur rapport annuel d’activité dans les délais.

Tableau POSTNATAL4. Activité de cytogénétique postnatale en 2013 selon l'indication

Indications

Techniques

Nombre
d'examens

Nombre
de résultats
normaux

Nombre
d'anomalies
équilibrées

Nombre
d'anomalies
déséquilibrées

Retard mental, malformation, anomalies du développement

Caryotype

16090

14473

149

1473

 

FISH

5551

4479

95

979

Troubles de la reproduction

Caryotype

39192

37962

555

676

 

FISH

2528

1698

377

453

Maladies cassantes

Caryotype

275

239

11

25

 

FISH

6

2

4

0

Etudes familiales

Caryotype

6944

6132

696

117

 

FISH

2509

1761

371

377

Autre

Caryotype

2658

2384

93

181

 

FISH

368

237

30

101

Total

Caryotype

65159

61190

1504

2472

 

FISH

10962

8177

877

1910

     

Tableau POSTNATAL5. Suivi du nombre de cas de trisomie 21 en diagnostic postnatal

 

2010

2011

2012

2013

Nombre de cas de T21 diagnostiquées chez des enfants nés vivants en France

453

535

488

498*

*Ce nombre inclut le nombre de trisomie 21 diagnostiquées par un des laboratoires qui n’a pas transmis son rapport d’activité avant le gel de la base de données.

     

Figure POSTNATAL2. Fréquence des anomalies identifiées par caryotype en 2013 selon l'indication et le type d'anomalie

Figure POSTNATAL2. Fréquence des anomalies identifiées par caryotype en 2013 selon l'indication et le type d'anomalie

     

Activité de recherche d'une anomalie chromosomique par analyse moléculaire

Les recherches d’anomalies chromosomiques par analyse moléculaire sont des techniques aussi bien utilisées par les laboratoires de cytogénétique que par les laboratoires de génétique moléculaire.
L’organisation des différents laboratoires ou plateformes est très variable, ce qui rend compliqué le recueil de l’activité dans ce domaine. L’information qui a semblé la plus pertinente étant le nombre de patients ayant accès à un diagnostic par cette technologie, le choix a été fait d’analyser le nombre de dossiers rendus. Cette donnée correspond à un résultat diagnostique rendu au prescripteur après analyse des puces et validation de l’anomalie génétique identifiée par une autre technique (en général FISH ou PCR).

Analyse par puces

Au total, le rapport d’activité recense près de 13 700 dossiers d’analyses par puces rendus en 2013. Ce chiffre est en augmentation de plus de 1 500 examens (+12,8%) par rapport à 2012 (tableau POSTNATAL3). Cette augmentation correspond à la montée en charge de l’utilisation de cet examen du fait notamment d’une appropriation de cette technologie par les laboratoires et les prescripteurs. Avec la mise en place du second plan maladies rares, cette tendance devrait se confirmer dans les prochaines années, d’autant plus que les laboratoires n’arrivent actuellement pas à satisfaire pleinement la demande.
Dans près de 95% des cas, les puces sont utilisées pour des analyses pangénomiques et non pour des analyses ciblées. L’indication majoritaire est « Déficience intellectuelle ou trouble des apprentissages dans un cadre syndromique». Notons encore une fois que 4 laboratoires de cytogénétique n’ont pas transmis leurs données à l’Agence de la biomédecine, alors que certains d’entre eux réalisent des analyses par puces.

Tableau POSTNATAL6. Evolution des examens ciblés par puces

 

Analyses ciblées par puces

2010

2011

2012

2013

Nombre de laboratoires

5

12

12

11

Nombre de dossiers rendus

74

970

638

768

Nombre de dossiers positifs rendus

32

375

234

145

% de dossiers positifs rendus

43,2%

38,7%

36,7%

18,9%

     

Tableau POSTNATAL7. Examens pangénomiques par puces en 2013

Indications

Nombre de
dossiers rendus

Nombre de
dossiers rendus positifs

% de dossiers
rendus positifs

Déficience intellectuelle ou trouble des apprentissages dans un cadre syndromique

5159

1251

24,2%

Malformations sans retard psychomoteur

1427

237

16,6%

Déficience intellectuelle ou trouble des apprentissages isolés

2272

511

22,5%

Troubles envahissants du développement (TED)/ Autisme

1308

216

16,5%

Caractérisation d'une anomalie découverte au caryotype ou par une autre technique (MLPA, FISH,...)

465

283

60,9%

Foetopathologie

725

132

18,2%

Autres

1566

217

13,9%

Total

12922

2847

22,0%

     

Autres recherches d'anomalies chromosomiques par analyse moléculaire (MLPA, QF-PCR, QMPSF...)

D’autres techniques de génétique moléculaire permettent la recherche d’anomalies chromosomiques, notamment : la MLPA (Multiplex ligation-dependent probe amplification), QF-PCR (Quantitative Fluorescence - polymerase chain reaction) et la QMPSF (Quantitative Multiplex PCR of Short Fragments). Plus de 14 000 examens utilisant ces types de techniques ont été déclarés par les laboratoires en 2013. Ce chiffre qui était en constante augmentation depuis 2010 (+9% entre 2011 et 2012) a légèrement diminué en 2013.
Une part de ces examens est réalisée dans le contexte de validation d’un autre examen notamment d’une puce.
L’interprétation de cette évolution nécessitera un recul plus important. Cette donnée sera donc analysée avec une attention particulière l’année prochaine.

Tableau POSTNATAL8. Evolution des autres recherches d’anomalies chromosomiques par analyse moléculaire (MLPA, QF-PCR, QMPSF …)

 

2010

2011

2012

2013

Autres recherches d'anomalies chromosomiques par analyse moléculaire
(MLPA,QF-PCR,QMPSF...)

12968

15553

16954

14389

     

Activité de génétique moléculaire

En 2013, 429 191 examens de génétique moléculaire ont été réalisés en France (tableau POSTNATAL3). Ils incluaient 25 672 examens de pharmacogénétique (6 %) (Tableau POSTANATAL15).
Nous avons décidé de baser l’identification des maladies sur la classification de l’encyclopédie Orphanet. Ainsi peuvent être comptabilisées comme deux pathologies distinctes deux formes d’une même maladie enregistrées sous deux numéros ORPHA différents.

Génétique des maladies

En 2013, les laboratoires français avaient développé des examens diagnostiques pour 1 439 maladies différentes (selon la classification Orphanet). Ces maladies étant dans leur grande majorité rares, voir extrêmement rares, 1 244 maladies ont réellement fait l’objet de recherche diagnostique. Ces examens ont concerné un peu plus de 1 400 gènes différents (tableau POSTNATAL9). Au total, environ 350 000 personnes ont eu un examen de génétique moléculaire, qu’il s’agisse de cas index (personne symptomatique chez qui on fait le diagnostic) ou d’apparentés.
Deux indications, « hémochromatose » et « thrombophilie non rare » (2 gènes) représentent à elles seules plus de 40 % des examens réalisés en 2013 (tableau POSTNATAL10). Il s’agit des 2 seuls examens de génétique moléculaire répertoriés dans la nomenclature des actes de biologie médicale. Si en volume ce chiffre est important, il ne faut pas oublier qu’en charge de travail l’analyse de gènes complexes est beaucoup plus chronophage et coûteuse que ces deux examens.
La liste des 50 examens les plus réalisés en France (tableau POSTNATAL11) montre la présence de plusieurs maladies pour lesquelles les gènes impliqués sont des gènes de susceptibilité. Une réflexion globale sur l’intérêt de tels examens devra être menée. A titre d’exemple plus de 59 248 (15%) examens ont porté sur des gènes du HLA en 2012 (hors indication de greffe). Les laboratoires français ont développé entre 1 et plus de 100 diagnostics de maladies différentes, mais près de 30% d’entre eux ne proposent qu’un ou deux tests (Tableau POSTNATAL14).
Les maladies génétiques sont très majoritairement rares, voire très rares. Développer des examens diagnostiques pour ces dernières peut se révéler très complexe. Ainsi, les laboratoires se sont généralement spécialisés, 96 laboratoires sont seuls à proposer le diagnostic d’une (ou de plusieurs) maladie(s) en France. Au final, 890 maladies (62 %) ne sont diagnostiquées que dans un seul laboratoire (tableau POSTNATAL12).
Certaines maladies sont plus fréquemment proposées au diagnostic. Dans la majorité des cas il y a une relation entre le nombre de laboratoires offrant un examen et le nombre d’examens totaux réalisés. Une analyse de niveau 1 consiste en la recherche des mutations les plus fréquentes dont le lien de causalité avec la maladie étudiée est clairement établi. La technique utilisée est généralement simple et souvent basée sur des dispositifs spécifiquement développés pour une recherche ciblée. En conséquence, le résultat d’une analyse de niveau 1 est le plus souvent binaire et toutes les mutations ne sont généralement pas étudiées. Une analyse de niveau 2 consiste en l’analyse exhaustive du gène, la technique peut être simple ou complexe. Toute technique de balayage pour rechercher des mutations inconnues entre dans ce cadre. Pour ce faire, le laboratoire devra assurer notamment la prise en charge d’échantillons d’autres laboratoires lorsque les analyses de niveau 1 n’ont pas permis de mettre en évidence de mutation et si le contexte clinique le justifie. Il devra également assurer la veille technologique et scientifique, la participation à l’organisation du contrôle de qualité, le lien avec un centre de référence de la maladie s’il existe. Le laboratoire réalisant une analyse de niveau 1 est en relation avec un laboratoire de niveau 2 pour cette même analyse. Il est souhaitable que ce dernier laboratoire soit celui qui organise le contrôle de qualité (tableau POSTNATL10). Une amélioration du recueil de cette information (niveau de l’examen) par les laboratoires sera utile pour mieux appréhender le travail en réseau.
La figure POSTNATAL3 montre la fréquence des maladies par nombre d’examens pratiqués et illustre la rareté de la majorité des maladies génétiques. En effet, plus d’un tiers des maladies ne sont réalisées au maximum que 10 fois dans l’année et un autre tiers entre 10 et 50 fois.
Le nombre d’examens est plus élevé que le nombre d’individus testés car pour une même maladie l’analyse de plusieurs gènes en parallèle ou successivement peut être nécessaire pour poser un diagnostic.

En 2012, 36 laboratoires ont réalisé des examens en utilisant des appareils permettant des analyses NGS (next generation sequencing). Un certain nombre d’entre eux ont été dotés de cette technologie grâce au 2nd plan maladies rares. Une particularité du NGS est la possibilité d’analyser des panels de gènes dans un même temps. Cette évolution des pratiques est suivie par l’Agence de la biomédecine et devrait conduire à une modification à moyen terme du recueil des données dans le cadre du rapport annuel d’activité. En effet, l’approche est alors très souvent plus comparable à celle des puces (ciblées le plus souvent, mais potentiellement pangénomiques).
Par ailleurs, il faudra s’assurer du maintien de l’exercice en réseau des laboratoires qui individuellement ne pourront développer l’expertise nécessaire à l’interprétation des résultats obtenus sur l’ensemble d’un génome.

Tableau POSTNATAL9. Activité de génétique moléculaire postnatale (hors pharmacogénétique)

 

2010

2011

2012

2013

Nombre de maladies* différentes

 

 

 

 

Disponibles

1107

1222

1386

1439

Réalisés

971

1027

1187

1244

Nombre de gènes différents

 

 

 

 

Disponibles

1212

1381

1495

1567

Réalisés

1093

1213

1323

1418

Nombre d'examens réalisés

350368

372462

395200

403519

. dont hémochromatose et facteur II facteur V

135234

144175

140237

163936

* Maladies répertoriées dans la classification Orphanet

     

Tableau POSTNATAL10. Nombre d'examens et de laboratoires pour une maladie étudiée par au moins dix laboratoires par génétique moléculaire postnatale en 2013

ORPHA

Maladie

Nombre
de laboratoires

Nombre
d'examens

Nombre de
laboratoires
ayant effectué
un examen de
niveau 1

Nombre de
laboratoires
ayant effectué
un examen de
niveau 2

ORPHA64738

Thrombophilie non rare

70

131832

69

1

ORPHA139498

Hémochromatose type 1

55

39633

47

10

ORPHA586

Mucoviscidose

34

10253

22

12

ORPHA908

Syndrome de l'X fragile

30

10191

17

13

ORPHA1646

Délétion partielle de l'Y

27

4000

22

5

ORPHA48

Absence congénitale bilatérale des canaux déférents

21

431

10

11

ORPHA273

Dystrophie myotonique de type 1

19

2034

8

11

ORPHA144

Cancer du côlon héréditaire non polyposique

17

4077

2

17

ORPHA145

Syndrome héréditaire de prédisposition au cancer du sein et de l'ovaire

16

21921

1

15

ORPHA739

Syndrome de Prader-Willi

15

945

10

5

ORPHA825

Spondylarthrite ankylosante

15

26667

12

3

ORPHA619

Insuffisance ovarienne primaire

14

974

4

10

ORPHA72

Syndrome d'Angelman

14

331

11

3

ORPHA399

Maladie de Huntington

13

1059

7

6

ORPHA90636

DFNB

13

1514

6

10

ORPHA357

Syndrome de Gilbert

12

343

7

5

ORPHA555

Maladie coeliaque

12

3754

10

2

ORPHA676

Pancréatite chronique héréditaire

12

2553

5

7

ORPHA117

Maladie de Behçet

11

10885

9

2

ORPHA2073

Narcolepsie-cataplexie

11

6997

8

3

ORPHA550

Syndrome MELAS

11

848

5

6

ORPHA653

Néoplasie endocrinienne multiple type 2

11

551

4

7

ORPHA70

Amyotrophie spinale proximale

11

1809

8

3

ORPHA848

Bêta-thalassémie

11

671

3

8

ORPHA243377

Diabète sucré de type 1

10

8583

7

3

ORPHA324

Maladie de Fabry

10

334

2

8

ORPHA551

Syndrome MERRF

10

502

4

6

ORPHA98878

Hémophilie A

10

639

4

6

     

Tableau POSTNATAL11. Evolution sur 3 ans de l’activité pour les 50 indications faisant l'objet du plus grand nombre d'examens en 2013

ORPHA

MALADIE

2011

2012

2013

ORPHA64738

Thrombophilie non rare

106592

108515

131832

ORPHA139498

Hémochromatose type 1

44964

38337

39633

ORPHA825

Spondylarthrite ankylosante

35569

33983

26667

ORPHA145

Syndrome héréditaire de prédisposition au cancer du sein et de l'ovaire

18274

20764

21921

ORPHA117

Maladie de Behçet*

9182

26967

10885

ORPHA586

Mucoviscidose

11844

11427

10253

ORPHA908

Syndrome de l' X fragile

9525

10003

10191

ORPHA243377

Diabète sucré de type 1

.

7247

8583

ORPHA2073

Narcolepsie-cataplexie

3560

6582

6997

ORPHA144

Cancer du côlon héréditaire non polyposique

4133

3977

4077

ORPHA1646

Délétion partielle de l'y

5049

4154

4000

ORPHA555

Maladie coeliaque

5429

3277

3754

ORPHA29072

Pheochromocytome-paragangliome héréditaire

2166

2239

3192

ORPHA676

Pancréatite chronique héréditaire

1920

2804

2553

ORPHA155

Cardiomyopathie hypertrophique familiale isolée

1682

1862

2372

ORPHA618

Mélanome malin familial

1434

2070

2303

ORPHA325

Déficit congénital en facteur II

1824

1906

2212

ORPHA552

Mody

1265

1420

2167

ORPHA273

Dystrophie myotonique de Steinert

2145

2000

2034

ORPHA284130

Polyarthrite rhumatoïde

348

3131

1865

ORPHA70

Amyotrophie spinale proximale

1526

1781

1809

ORPHA846

Alpha-thalassémie

1405

1293

1612

ORPHA90636

Surdité neurosensorielle non syndromique autosomique récessive type DFNB

801

1419

1514

ORPHA406

Hypercholestérolémie familiale

1668

1761

1513

ORPHA648

Syndrome de Noonan*

54

1265

1402

ORPHA342

Fièvre méditerranéenne familiale

1076

1261

1326

ORPHA478

Syndrome de Kallmann

599

749

1181

ORPHA853

Thrombopénie materno-foetale et néonatale allo-immune

184

263

1155

ORPHA100973

Déficit intellectuel FRAXE

323

747

1108

ORPHA101016

Syndrome de Romano-Ward

1153

1168

1062

ORPHA399

Maladie de Huntington

1099

1047

1059

ORPHA652

Néoplasie endocrinienne multiple type 1

757

951

1056

ORPHA217034

Infertilité masculine avec virilisation normale due à une anomalie de la méiose

.

197

1013

ORPHA262

Dystrophie musculaire de Duchenne et Becker

1182

1141

992

ORPHA619

Insuffisance ovarienne primaire

621

628

974

ORPHA432

Hypogonadisme hypogonadotropique congénital sans anosmie

720

676

972

ORPHA247

Dysplasie ventriculaire droite arythmogène*

644

1969

952

ORPHA319681

Non-persistance de la lactase à l'âge adulte

.

.

951

ORPHA803

Sclérose latérale amyotrophique

513

762

951

ORPHA739

Syndrome de Prader-Willi

957

1109

945

ORPHA774

Maladie de Rendu-Osler-Weber

809

842

921

ORPHA104

Neuropathie optique héréditaire de Leber

740

726

906

ORPHA232

Drépanocytose*

1939

759

894

ORPHA3315

Déficit en thiopurine S-methyltransferase

450

578

879

ORPHA95698

Hyperplasie congénitale des surrénales par déficit en 21-hydroxylase non-classique

430

794

874

ORPHA550

Syndrome MELAS

771

893

848

ORPHA71529

Obésité par déficit du récepteur de la mélanocortine 4

725

875

826

ORPHA244

Dyskinésie ciliaire primitive

187

246

823

ORPHA733

Polypose adénomateuse familiale

938

761

803

ORPHA101081

Maladie de Charcot-Marie-Tooth type 1A

914

612

779

*La variation du nombre d’examens de ces maladies semble être liée à des erreurs de saisie des laboratoires.

     

Figure POSTNATAL3. Répartition des maladies par nombre d'examens réalisés en 2013

Figure POSTNATAL3. Répartition des maladies par nombre d'examens réalisés en 2013

     

Tableau POSTNATAL12. Description de l'activité de génétique moléculaire postnatale

 

2010

2011

2012

2013

Nombre de laboratoires

 

 

 

 

qui n'étudient que l'hémochromatose

3

2

2

0

qui n'étudient que la thrombophilie

22

17

18

16

Nombre de laboratoires

 

 

 

 

qui diagnostiquent une maladie qui n'est étudiée que dans 1 laboratoire en France

98

100

99

96

qui diagnostiquent une maladie qui n'est étudiée que dans 2 laboratoires en France

95

98

102

95

Nombre de maladies

 

 

 

 

qui ne sont étudiées que dans 1 laboratoire en France

681

743

848

890

qui ne sont étudiées que dans 2 laboratoires en France

225

241

281

303

     

Tableau POSTNATAL13. Evolution de l'activité de dépistage néonatal de la mucoviscidose

 

2011

2012

2013

Nombre de laboratoires ayant eu une activité de dépistage néonatal de la mucoviscidose

9

8

8

Nombre de nouveaux nés analysés

3231

3430

3145

Nombre de cas positifs rendus (2 mutations)

154

92

73

     

Tableau POSTNATAL14. Evolution du pourcentage de laboratoires selon le nombre de diagnostics de génétique moléculaire proposés

Nombre de diagnostics
de génétique moléculaire proposés

% de laboratoires

2011

2012

2013

1 à 2

31,8

29,0

29,4

3 à 10

27,9

26,7

27,7

11 à 20

14,5

14,8

15,3

21 à 36

14,5

16,5

13,6

37 à 100

10,6

12,5

13,0

> 100

0,6

0,6

1,1

     

Activité de pharmacogénétique

En 2013, 47 laboratoires ont eu une activité de pharmacogénétique.
Une augmentation continue du nombre d’examens de pharmacogénétique réalisés par les laboratoires est observée depuis 2010. (tableau POSTNATAL15).
Un travail important de redéfinition des catégories des examens de pharmacogénétique est en cours afin de mieux appréhender les pratiques en la matière.
Les laboratoires devront notamment, lorsqu’ils étudient un gène, être en mesure d’en connaître l’indication lorsqu’il peut y en avoir plusieurs.
On peut remarquer une augmentation importante de la réalisation d’examens « toxicité de l’abacavir », dont le nombre passe de 3 900 en 2012 à 6 417 en 2013.

Tableau POSTNATAL15. Evolution de l'activité de pharmacogénétique

 

2010

2011

2012

2013

Nombre d'examens* de pharmacogénétique différents

 

 

 

 

Disponibles

86

98

105

100

Réalisés

40

47

80

99

Nombre d'examens réalisés

10800

15741

20535

25672

* Examens de pharmacogénétique répertoriés dans la classification Orphanet

     

Tableau POSTNATAL16. Examens de pharmacogénétique pour lesquels au moins 150 analyses ont été effectuées en 2013

Indications de l'examen

Nombre
d'examens

Nombre de
laboratoires
ayant effectué
un examen de
niveau 1

Nombre de
laboratoires
ayant effectué
un examen de
niveau 2

Nombre de
laboratoires

Toxicité de l'abacavir

6417

8

4

12

Réponse au traitement anti viral dans l'hépatite C

4287

18

5

23

Toxicité des dérivés du fluorouracile

3643

5

2

6

Surdosage ou adaptation de doses de l'azathioprine et 6-mercaptopurine

3506

16

2

18

Toxicité de l'irinotécan

2283

11

1

12

Adaptation posologique du tacrolimus

1351

11

1

12

Surdosage ou adaptation de doses des antidépresseurs ou antipsychotiques

1319

4

1

5

Toxicité du cisplatine

586

1

.

1

Surdosage ou adaptation de dose des AVK (antivitamine K)

556

6

4

8

Susceptibilité à l'ictère dans le traitement par le raltegravir

336

2

.

2

Toxicité des curarisants

228

1

.

1

Surdosage ou adaptation de doses des hypoglycémiants oraux (sulfamides et glinides)

190

1

.

1