Le rapport médical et scientifique
de l'Agence de la biomédecine

2014

Le rapport médical et scientifique du prélèvement
et de la greffe en France

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En 2014, 81 centres français ont réalisé des greffes de cellules souches hématopoïétiques (CSH). Cette activité est divisée en deux catégories : greffes allogéniques et greffes autologues. Parmi ces 81 centres, 44 n’ont réalisé que des autogreffes, 2 n’ont réalisé que des allogreffes et 35 ont eu une activité mixte.

En 2014, 4 915 patients ont reçu une ou plusieurs injections de CSH autologues ou allogéniques, soit 3 007 patients autogreffés et 1 908 patients allogreffés. L’analyse de l’activité 2014 (Tableau CSH G1) montre une augmentation de 2,5% du nombre des greffes autologues par rapport à 2013, et une augmentation de 5% du nombre de greffes allogéniques.

Tableau CSH G1. Evolution du nombre de greffes de CSH

 

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

Nombre de greffes autologues

3121

2949

2860

2951

2675

3047

3003

2766

3044

3123

Nombre de greffes allogéniques

1205

1252

1379

1472

1539

1656

1772

1721

1872

1966

    dont greffes non apparentées

513

623

765

841

902

937

1023

1011

1090

1110

Nombre total de greffes

4326

4201

4239

4423

4214

4703

4775

4487

4916

5089

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Matériel et méthodes

Données

Mode de recueil

Depuis 1995, l’Etablissement français des Greffes, puis l’Agence de la biomédecine, recueille chaque année deux types d’informations relatives aux greffes : le nombre total de greffes réalisées et le nombre total de patients greffés, par centre et par type de greffe (ces chiffres sont reportés dans les Tableaux CSH G2, CSH G8, CSH G9) et des informations plus précises concernant chaque nouvelle greffe réalisée pendant l’année en cours, ainsi que la mise à jour du suivi des patients greffés les années précédentes.

Le nombre total de greffes réalisées et le nombre total de patients greffés sont obtenus d’une part par les fiches papier d’activité recueillies auprès de chaque centre, et d’autre part par extraction de la base ProMISe (base de données de l’EBMT, gérée à Londres). Lors du contrôle qualité effectué par l’Agence de la biomédecine, ces deux sources de données sont comparées et en cas de discordance, des demandes de correction sont envoyées aux centres de greffe. Par ailleurs le nombre de greffes allogéniques non apparentées (Tableaux CSH G7, CSH G9, figure CSH G6) est comparé pour chaque centre au nombre de prélèvements de greffons de CSH réalisés pour des patients français et recensés par le Registre France Greffe de Moelle (Tableau RFGM 8). Les discordances qui persistent après contrôle auprès des centres sont dues essentiellement au fait que certains greffons ne sont finalement pas infusés en raison de l’état du patient, ou que certains greffons constitués en fin d’année sont infusés au début de l’année suivante (cas des greffons de sang placentaire) ou encore au fait que des fractions de greffons prélevés les années antérieures ont été congelées puis infusées plus tardivement aux patients.

Population étudiée - Exhaustivité

La base de données constituée par l’extraction du 2 juin 2015 des données saisies dans ProMISe par les 81 centres de greffe de CSH comprend pour les greffes 2014 :

  • 1 655 allogreffes réalisées pour 1 629 patients ; l’exhaustivité des données est de 84,2% par rapport aux chiffres d’activité communiqués par les centres (Tableaux CSH G8 et CSH G9) ;
  • 2 092 autogreffes réalisées sur 1 983 patients ; l’exhaustivité est de 67,1% (Tableau CSH G2).
Pour l’étude de la survie des patients après allogreffe de CSH, la base de données contient 22 064 patients ayant reçu une allogreffe entre 1995 et 2014. Parmi eux, ont été exclus ceux dont l’une des variables de suivi (état aux dernières nouvelles ou date de dernières nouvelles) était manquante, soient 126 patients (0,6%). La base finale contenait donc 21 938 patients, dont 11 921 (54,3%) allogreffés à partir d’un donneur apparenté, 9 939 (45,3%) allogreffés à partir d’un donneur non apparenté et 78 (0,4%) pour lesquels le type de donneur était manquant. Selon la sous-population étudiée, cette base de données a été conservée dans son entier ou bien réduite à une cohorte plus récente (2001-2014).
Le suivi des patients dans ProMISe est saisi grâce à l’état aux dernières nouvelles et à la date de dernières nouvelles, qui sont écrasés au fur et à mesure de leur mise à jour. Le critère étudié est le délai entre la date de greffe et la date de dernières nouvelles. En cas de décès, la date de dernières nouvelles est la date du décès. La plupart des centres de greffe suit les patients allogreffés annuellement pendant au moins 5 ans après la greffe. Au-delà de 5 ans, les patients sont parfois suivis uniquement en ville et leur suivi après 5 ans ne peut donc être saisi dans ProMISe.

Pour connaître la qualité du suivi des patients dans ProMISe, nous avons choisi de calculer trois indicateurs : le pourcentage de suivis manquants à 1 an, 3 ans et 5 ans. Le pourcentage de suivis manquants à 1 an se calcule sur la cohorte des patients allogreffés entre 1995 et 2013 (pour lesquels on dispose d’un recul d’au moins 1 an après la greffe). Parmi ces patients, certains ont une date de dernières nouvelles au-delà de 1 an post-greffe (que cela corresponde à l’état décédé ou vivant), d’autres sont indiqués morts avant 1 an, et d’autres sont indiqués vivants avant 1 an. Ce sont ces derniers qui sont considérés comme ayant un suivi manquant à 1 an. On procède de même pour calculer le pourcentage de suivis manquants à 3 ans (sur la cohorte des patients pour lesquels on a au moins trois ans de recul : patients allogreffés entre 1995 et 2011) et le pourcentage de suivis manquants à 5 ans (sur la cohorte des patients allogreffés entre 1995 et 2009).

Dans la base extraite de ProMISe en juin 2015, le pourcentage de suivis manquants à 1 an est de 6,6%. Les suivis manquants à 1 an concernent, à 74%, des greffes réalisées de 2012 à 2013. Le pourcentage de suivis manquants à 3 ans est de 11%. Les suivis manquants à 3 ans concernent, à 54%, des greffes réalisées de 2010 à 2011. Le pourcentage de suivis manquants à 5 ans est de 15%. Les suivis manquants à 5 ans concernent, à 44%, des greffes réalisées de 2008 à 2009. Cela montre bien le retard de saisie des suivis dans la base ProMISe.

Méthodes statistiques

Les résultats présentés sur les greffes de l’année 2014 ont été obtenus à l’aide des procédures de statistique descriptive du logiciel SAS (version 9.3).
Pour l’étude de la survie des patients après allogreffe de CSH, le critère étudié est la durée de survie du patient après la greffe quel que soit le nombre de greffes reçues. Pour un patient ayant reçu plusieurs greffes, il est défini comme le délai entre la date de la première greffe, et la date des dernières nouvelles de la dernière greffe. On regarde également l’état du patient à la date de dernières nouvelles (vivant / décédé). La date de point a été fixée au 8 juin 2015. Si la date de dernières nouvelles dépasse la date de point, le patient sera considéré vivant à la date de point. Les courbes de survie ont été réalisées par la méthode actuarielle et les estimations de la probabilité de survie à différents délais ont été calculées par la méthode de Kaplan-Meier. Pour chaque courbe est également indiquée la médiane de survie, c’est-à-dire le temps au bout duquel 50% des patients sont encore en vie.
Ces résultats sont à interpréter avec prudence. Ils ne donnent qu’une idée globale de la survie des patients après allogreffe de CSH. En effet, la plupart des courbes représentées ne prennent en compte qu’un seul facteur : l’indication de la greffe. Pour apprécier plus précisément l’efficacité de la greffe, il est indispensable de tenir compte de l’ensemble des facteurs pronostiques potentiels.

Activité d’autogreffe globale

En 2014, tous les centres ont déclaré leur activité d’autogreffe : 3 123 greffes autologues ont été réalisées pour 3 007 patients qui ont reçu une ou plusieurs autogreffes. Les chiffres sur les 10 dernières années montrent que malgré quelques fluctuations en plus (en 2004, 2008, 2010-2011 et 2013) ou en moins (2009, 2012), l’activité d’autogreffe est globalement stable autour de 2 500 à 3 000 patients autogreffés par an (Figure CSH G1).

Les greffes autologues ont été réalisées par 79 équipes, parmi lesquelles 22 ont réalisé chacune 50 autogreffes ou plus et 18 équipes moins de 10 autogreffes. Dans 99,6% des cas, le greffon est constitué de cellules souches hématopoïétiques issues du sang périphérique.

Le tableau CSH G2 rapporte l’activité d’autogreffe telle qu’elle a été déclarée par chaque centre. Dans la colonne centrale est notée l’activité extraite de la base de données ProMISe. En grisé sont indiqués les centres qui ont saisi dans ProMISe moins des trois quarts des greffes réalisées, soit 40% de la totalité des centres. Par ailleurs, malgré le contrôle qualité effectué sur la base ProMISe, il persiste un centre pour lequel le nombre de greffes saisies est légèrement supérieur au nombre de greffes déclarées.

L’exhaustivité très imparfaite du recueil de cette activité (33% de greffes non saisies) contraste avec la meilleure qualité des données concernant l’activité d’allogreffe (16% de greffes non saisies). Ce défaut d’exhaustivité peut être mis en rapport avec une activité d’autogreffe exclusive et/ou une faible activité. Il est à noter que la plupart des centres d’autogreffe qui ont une activité d’allogreffe ont entamé une démarche qualité dans le cadre de l’accréditation européenne JACIE. Cette démarche, qui réglementairement doit s’appliquer à toutes les greffes (allogreffes et autogreffes), pourra, lorsqu’elle sera développée, participer à une traçabilité exhaustive de l’activité.

L’âge moyen des patients recevant une greffe de CSH autologue est de 52 ans. L’âge médian de ces patients est de 57 ans et 14,8% d’entre eux ont plus de 65 ans (Figure CSH G2).

Indications thérapeutiques

En 2014, le nombre de patients ayant bénéficié d’une autogreffe est de 3 007. Parmi eux, 1 983 patients ont eu leurs données saisies dans la base européenne ProMISe, ce qui permet de répartir les indications d’autogreffe comme suit : 1 802 patients ont été traités dans le cadre d’hémopathies essentiellement malignes (90,9%), 172 (soit 8,7%) dans le cadre d’une tumeur solide et 9 patients (0,4%) ont été traités dans le cadre d’une maladie auto-immune (Tableau CSH G4, Figure CSH G3, Figure CSH G4). Néanmoins, les données de 1 024 patients n’ayant pas été saisies, cette répartition des indications est à interpréter avec réserve.

Les lymphomes non hodgkiniens (LNH) et les myélomes représentent respectivement 31,3% et 49,1% des indications d’autogreffe, et sont donc les indications majeures d’autogreffe (Figure CSH G5-a). Les indications d’autogreffe pour LAM restent très faibles numériquement (Figure CSH G5-b). La part du cancer du sein diminue de 1,2% à 0,7% des indications totales d’autogreffe (Figure CSH G5-c) et 13% à 8,1% des indications non hématologiques (Figure CSH G4). Les autres indications sont stables.

Figure CSH G1. Evolution du nombre de patients ayant eu une autogreffe de CSH

Figure CSH G1. Evolution du nombre de patients ayant eu une autogreffe de CSH

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Tableau CSH G2. Evolution de l'activité d'autogreffe de CSH par équipe

 

Nombre d'autogreffes

ProMISe

Nombre de patients

 

2011

2012

2013

2014

2014

2011

2012

2013

2014

Amiens Hôpital Sud

37

52

44

36

19

37

52

44

36

Angers Centre Paul Papin

8

0

10

5

0

4

0

4

5

Angers CHU
- service des Maladies du sang

46

34

61

61

61

41

33

50

57

Argenteuil CH Victor Dupouy

22

19

28

18

0

22

18

28

18

Bayonne Centre Hospitalier

8

23

23

19

19

8

23

23

19

Besançon Hôpital Jean Minjoz

48

47

52

43

43

43

42

49

41

Bobigny Hôpital Avicenne

18

29

27

36

0

18

29

27

35

Bordeaux Groupe Hospitalier Pellegrin

14

5

6

13

13

12

4

4

9

Bordeaux Pessac Hôpital Haut Lévêque

83

111

119

132

132

79

108

119

127

Boulogne/Mer Hôpital Duchenne

14

7

12

9

9

13

7

12

9

Brest Hôpital Augustin Morvan

40

19

37

41

41

38

19

32

40

Caen Centre Régional François Baclesse

45

25

12

28

0

41

24

12

27

Caen CHU
- servive d'Hématologie et service d'Onco-Hématologie Pédiatrique

35

39

47

52

0

35

38

47

47

Clamart Hôpital d'Instruction des Armées

33

31

42

41

2

31

30

42

41

Clermont-Ferrand
Hôtel Dieu et Centre Jean Perrin

65

74

66

76

76

64

71

63

76

Colmar Hôpital Louis Pasteur

9

8

10

16

16

8

8

10

16

Corbeil Hôpital Gilles de Corbiel

19

10

13

13

0

18

10

12

13

Créteil Hôpital Henri Mondor
- service d'Hématologie Clinique

1

1

1

4

4

1

1

1

4

    - unité Hémopathies Lymphoïdes

27

25

28

28

28

27

25

28

28

Dijon Hôpital Le Bocage

86

91

109

105

104

74

76

109

94

Dunkerque Centre Hospitalier

10

15

15

11

11

10

15

15

11

Grenoble CHU
- unité de Greffe de Moelle et de Thérapie Cellulaire Adulte et unité d'Onco-Hématologie Pédiatrique

42

33

44

48

48

42

33

43

48

Lens Centre Hospitalier

21

12

13

24

1

21

12

13

24

Lille Centre Hospitalier Saint-Vincent

22

19

10

6

6

22

19

10

6

Lille Centre Oscar Lambret

27

9

18

8

0

17

8

13

8

Lille CHU Claude Huriez

36

30

40

30

30

36

30

40

30

Lille Hôpital Jeanne de Flandre

0

3

0

1

1

0

3

0

1

Limoges Centre Hospitalier Dupuytren

30

39

33

35

35

30

39

33

35

Lyon Centre Hospitalier Lyon Sud
 - service d'hématologie secteur 1F

102

92

110

107

107

102

92

110

106

    - service d'hématologie secteur 1G

3

2

0

1

1

3

2

0

1

Lyon CRLC Léon Bérard

94

68

78

72

72

80

57

68

66

Lyon Institut d'Hématologie et d'Oncologie Pédiatrique

16

12

16

13

13

14

8

14

13

Marseille Hôpital de la Conception

 /

 /

14

20

0

 /

 /

14

20

Marseille Hôpital de la Timone
- service d’Oncologie Pédiatrique

14

1

5

14

14

13

1

5

11

Marseille Institut Paoli Calmettes

205

175

178

175

175

188

164

168

168

Meaux Centre Hospitalier

12

19

17

19

19

12

18

16

19

Metz Hôpital Notre Dame de Bon Secours

31

27

28

35

0

30

27

28

35

Montpellier Hôpital Saint-Eloi et Hôpital Arnaud de Villeneuve

80

87

76

112

34

77

87

75

106

Mulhouse Hôpital Emile Muller

12

15

21

29

29

12

14

21

29

Nancy Hôpital d’Adultes

76

51

56

39

39

75

51

56

39

Nancy Hôpital d'Enfants

11

10

6

8

8

7

9

4

6

Nantes Hôtel Dieu

128

126

124

132

132

127

126

124

129

Nice Centre Antoine Lacassagne

47

51

60

66

0

46

51

60

62

Nice Hôpital de l'Archet 1

29

19

22

24

3

29

18

22

24

Orléans CHR

 /

 /

12

26

26

 /

 /

12

24

Paris Hôpital Cochin

52

62

68

59

0

52

62

65

57

Paris Hôpital d'Enfants Armand Trousseau

5

5

3

3

3

5

5

3

3

Paris Hôpital Necker
- service d'Hématologie Adulte

41

32

36

39

37

41

32

36

39

    - unité d'Hémato-Immunologie Pédiatrique

5

3

2

3

0

5

3

1

3

Paris Hôpital Robert Debré

2

2

0

0

0

2

2

0

0

Paris Hôpital Saint-Antoine

47

44

63

74

42

46

44

63

74

Paris Hôpital Saint-Louis
- service d'Hématologie et de greffe de moelle

3

2

3

1

1

3

2

3

1

    - service d’Onco-Hématologie

56

41

29

36

16

56

41

29

36

    - service d'Hématologie Adulte

4

1

1

8

8

4

1

1

7

    - service d’Immuno-Hématologie 1

61

NC§

54

35

0

61

NC§

54

35

Paris Hôpital Tenon

50

26

35

35

35

41

15

17

20

Paris Institut Curie

47

40

50

52

0

47

40

46

48

Paris La Pitié Salpetrière
 - service d’Hématologie Clinique

54

59

54

65

65

54

59

53

64

Poitiers Hôpital Jean Bernard

55

58

48

54

54

54

58

48

54

Pontoise CH René Dubos

18

12

17

17

0

18

12

17

17

Reims Hôpital Robert Debré

47

39

53

39

0

47

39

53

39

Rennes CHU

102

84

119

121

6

97

81

113

117

Roubaix Hôpital Provo

18

13

14

15

1

17

13

14

15

Rouen Centre Henri Becquerel

73

60

64

66

66

70

58

63

64

Rouen Hôpital Charles Nicolle

9

6

4

7

7

6

6

4

5

Saint-Cloud Centre René Huguenin

25

33

39

36

0

25

32

39

36

Saint-Denis (Réunion) CHD Félix Guyon

14

15

11

7

0

14

15

11

7

Saint-Étienne
Institut de Cancérologie de la Loire

36

34

41

38

35

34

33

41

38

Saint-Pierre (Réunion) CH François Dunan

11

10

8

12

0

11

10

7

12

Saint Quentin Centre Hospitalier

14

14

8

9

3

14

14

8

9

Strasbourg Hôpital de Hautepierre
 - service de Pédiatrie et service d'Onco-Hématologie

64

96

73

80

83*

63

81

71

79

Toulouse Hôpital Purpan
 - service de Médecine Infantile

18

5

11

6

6

13

5

8

5

    - service d'Hématologie

73

93

119

103

103

72

91

118

103

Toulouse Institut Claudius Regaud

9

3

6

3

0

4

1

2

1

Tours Hôpital Bretonneau

98

79

62

80

2

95

72

61

80

Valenciennes Hôtel Dieu

13

8

14

13

0

13

8

14

13

Versailles Hôpital André Mignot

28

44

29

20

0

28

44

29

20

Villejuif Hôpital Paul Brousse

5

7

7

6

6

4

5

7

5

Villejuif Institut Gustave Roussy :
 - service d'Hématologie Adulte

85

101

97

102

94

77

97

90

102

    - service d'Oncologie Pédiatrique

55

70

59

48

48

37

47

42

36

Total

3003

2766

3044

3123

2092

2837

2630

2911

3007

§ Activité non communiquée
* Nombre d'autogreffes saisies supérieur au nombre déclaré

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Tableau CSH G3. Evolution de l’activité d’autogreffe de CSH au niveau des schémas interrégionaux d’organisation sanitaire (SIOS)

 

Nombre d'autogreffes

Nombre de patients

 

2011

2012

2013

2014

2011

2012

2013

2014

SIOS Nord-Ouest

374

312

315

315

352

307

309

305

SIOS Ouest

477

400

473

520

456

389

444

506

SIOS Sud -Ouest

235

279

317

311

218

271

307

299

SIOS Est

384

384

408

394

359

347

401

378

SIOS Sud-Est

358

315

355

355

339

296

339

348

SIOS Sud-Méditerranée

375

333

355

411

353

321

344

391

SROS Ile de France

775

718

802

798

735

674

749

761

SROS Réunion

25

25

19

19

25

25

18

19

France

3003

2766

3044

3123

2837

2630

2911

3007

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Figure CSH G2. Evolution de l'âge moyen des patients ayant eu une autogreffe de CSH

Figure CSH G2. Evolution de l'âge moyen des patients ayant  eu une autogreffe de CSH

Source : Base ProMISe (extraction du 2 juin 2015)

     

Tableau CSH G4. Evolution de l’activité d’autogreffe de CSH, selon le type d’indication

 

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

Nombre de greffes autologues

3121

2949

2860

2951

2675

3047

3003

2766

3044

3123

Nombre de patients

2772

2669

2627

2786

2528

2890

2837

2630

2911

3007

Proportion d'hémopathies (%)

88.5

88.6

88.8

89.4

90.2

90.5

89.2

91.2

90.8

90.9

Proportion de tumeurs solides (%)

11.5

11.4

10.9

10.3

9.5

9.3

10.6

8.6

8.9

8.7

Proportion de maladie auto-immune (%)

0

0

0.3

0.3

0.3

0.2

0.2

0.2

0.3

0.4

Source : Base ProMISe (extraction du 2 juin 2015)

     

Figure CSH G3. Répartition des diagnostics chez les patients ayant eu une autogreffe de CSH en 2014 (hémopathies)*

Figure CSH G3. Répartition des diagnostics chez les  patients ayant eu une autogreffe de CSH en 2014 (hémopathies)*

Source : Base ProMISe (extraction du 2 juin 2015)

* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe

     

Figure CSH G4. Répartition des diagnostics chez les patients ayant eu une autogreffe de CSH en 2014 (tumeurs solides)*

Figure CSH G4. Répartition des diagnostics chez les  patients ayant eu une autogreffe de CSH en 2014 (tumeurs solides)*

Source : Base ProMISe (extraction du 2 juin 2015)

* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe

     

Figure CSH G5a. Evolution de la répartition des indications d’autogreffe*

Figure CSH G5a. Evolution de la répartition des  indications d’autogreffe*

Source : Base ProMISe (extraction du 2 juin 2015)

* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe

     

Figure CSH G5b. Evolution de la répartition des indications d’autogreffe*

Figure CSH G5b. Evolution de la répartition des  indications d’autogreffe*

Source : Base ProMISe (extraction du 2 juin 2015)

* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe

     

Figure CSH G5c. Evolution de la répartition des indications d’autogreffe*

Figure CSH G5c. Evolution de la répartition des  indications d’autogreffe*

Source : Base ProMISe (extraction du 2 juin 2015)

* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe

     

Autogreffe pédiatrique

En 2014, les autogreffes pédiatriques ont été réalisées dans 18 centres (d’après les données saisies dans la base ProMISe). Il faut probablement rajouter trois centres qui ont saisi très peu d’autogreffes par rapport au nombre qu’ils ont déclaré, dont aucune pédiatrique, mais qui réalisent habituellement des autogreffes adultes et pédiatriques. Par ailleurs, les chiffres donnés ci-après sont à interpréter avec prudence car d’une part, 33% de l’ensemble des autogreffes 2014 n’ont pas été saisies dans ProMISe et d’autre part, il n’est pas possible de connaître le pourcentage de greffes pédiatriques non saisies dans ProMISe. Compte tenu de ces réserves, les autogreffes pédiatriques semblent stables en valeur relative (7.3% en 2014 contre 5,6% en 2013, 8,2% en 2012) et diminuent en valeur absolue (153 en 2014 contre 171 en 2013, 176 en 2012), tandis que la moyenne d’âge des enfants autogreffés est stable (7 ans comme en 2013 et en 2012). Le tableau CSH G5 et le tableau CSH G6 donnent la répartition des 122 enfants autogreffés en 2014 selon l’âge et le type d’indication.

Tableau CSH G5. Répartition des 122 enfants autogreffés en 2014 selon l’âge *

Classe d'âge

Nombre d'enfants

0 - 5 ans

63

6 - 10 ans

26

11 - 15 ans

8

16 - 18 ans

25

Total

122

Source : Base ProMISe (extraction du 2 juin 2015)

* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe

     

Tableau CSH G6. Répartition des 122 enfants autogreffés en 2014 selon le type d’indication *

Type d'indication

Nombre d'enfants

Hémopathies malignes

15

Tumeurs solides

107

Déficit immunitaire

0

Total

122

Source : Base ProMISe (extraction du 2 juin 2015)

* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe

     

Activité globale de greffe allogénique

En 2014, 1 966 greffes de CSH allogéniques (moelle osseuse, sang périphérique ou sang placentaire) ont été réalisées chez 1 908 patients. Il s’agissait de 856 greffes avec un donneur apparenté et de 1 110 greffes avec un donneur non apparenté (Tableau CSH G7).

L’activité d’allogreffe de CSH est depuis plusieurs années en progression constante en nombre absolu, et ce principalement en raison de l’augmentation des allogreffes non apparentées (Figure CSH G6). Les greffes non apparentées sont majoritaires depuis 2007, et représentent plus de 56% des allogreffes en 2014 (Figure CSH G7).

Il est à noter qu’à l’intérieur de l’activité de greffes non apparentées, celles réalisées avec donneur adulte volontaire provenant du fichier national ou international est en progression continue depuis dix ans : de 242 greffes en 2004 à 930 en 2014 (Tableau CSH G9), soit une progression de presque 300%.

Le nombre de greffes non apparentées saisies dans la base ProMISe est de 933, contre 1 110 greffes déclarées dans les fiches d’activité (Figure CSH G8). Le nombre de greffes apparentées saisies dans la base ProMISe est de 718, contre 856 greffes déclarées dans les fiches d’activité. Par conséquent, 16% des greffes non apparentées et 16,1% des greffes apparentées n’ont pas été saisies ou ont été saisies avec parenté manquante (4 allogreffes).

L’âge moyen des patients allogreffés est en augmentation (Figure CSH G9). Il est stable à 43 ans comme en 2013, contre 41 ans en 2012 et 2011. Si l’on exclut les patients de moins de 18 ans, l’âge moyen en 2014 est de 49 ans comme en 2013, contre 48 ans de 2009 à 2012.

Il est important de noter que 37,1% des patients allogreffés ont plus de 55 ans, contre 36,4% en 2013 et 33% en 2012 ; ceci est à rapprocher du nombre de greffes réalisées après un conditionnement non myéloablatif, qui s’adressent à des patients plus âgés et/ou présentant des comorbidités : 59,6% de greffes réalisées avec un conditionnement non myéloablatif en 2014 contre 59,1% en 2013.

Depuis 2004, la source principale de greffons allogéniques est le sang périphérique (Figure CSH G10) et la part représentée par ces greffons est de 65,1% en 2014 contre 64,6% en 2013 et 56,8% en 2012. Cette prépondérance des CSHP (CSH du sang périphérique) reste liée à celle de la greffe avec conditionnement d’intensité réduite.

Parallèlement, la part des greffons médullaires se stabilise depuis 2013 (25,5% en 2014 contre 25,2% en 2013) et reste non négligeable en raison, d’une part de leur utilisation préférentielle dans un certain nombre d’indications comme les aplasies médullaires ou en pédiatrie, et d’autre part, du risque de réaction du greffon contre l’hôte chronique supérieur avec les CSHP, maintenant bien identifié grâce aux méta-analyses des essais cliniques randomisés entre greffe de CSH d’origine médullaire et de CSHP.

Après une période de forte croissance de 2003 à 2009 (ouverture de cette technique aux patients adultes), une légère diminution de la proportion des greffes de sang placentaire dans l’activité globale s’est amorcée : 9,4% des allogreffes totales en 2014 (Figure CSH G10), soient 185 en nombre absolu (10,2% pour 191 greffes en 2013 et 11,5% pour 197 greffes en 2012), mais 16,2% des allogreffes non apparentées (Figure CSH G12).

Lorsqu’un patient avec une indication de greffe allogénique n’a pas de donneur familial ou non apparenté compatible (donneurs dits « standard »), alors les équipes de greffe font appel aux registres nationaux et internationaux de sang placentaire, ou bien commencent de façon encore préliminaire à développer une technique de greffe à partir de donneurs apparentés partiellement compatibles ou « haplo-mismatch ». Les greffes avec ces « donneurs alternatifs » (donc sang placentaire ou adulte mismatch) font actuellement l’objet de nombreuses études au plan national et international, et leurs résultats aideront à toujours mieux préciser la place de chaque type de greffon et de chaque technique de greffe pour les patients, notamment en fonction de leur pathologie et de leur état clinique. Le nombre de greffes haploidentiques réalisées en 2014 (Figure CSH G8) a été estimé à partir de la base ProMISe à 131 (nombre probablement sous-estimé en raison des 16% d’allogreffes non saisies dans ProMISe).

L’activité d’allogreffe en 2014 se répartit dans 37 équipes dont certaines ont une activité adulte, d’autres une activité pédiatrique, et d’autres encore une activité mixte (adultes et enfants). L’activité la plus faible est de 8 allogreffes en pédiatrie (Tableau CSH G8).

Le tableau CSH G8 rapporte l’activité d’allogreffe telle qu’elle a été déclarée par chaque centre. Dans la colonne centrale est notée l’activité extraite de la base de données ProMISe. En grisé sont indiqués les centres qui ont saisi dans ProMISe moins des trois quarts des greffes réalisées. Le tableau CSH G9 montre l’activité d’allogreffe de CSH par type de donneur, d’origine du greffon et par équipe en 2014. Le recours à un greffon prélevé chez un donneur non apparenté reste encore inégal entre les équipes : de 0% (Tours) à 82% (Brest, Lille Jeanne de Flandre). 29 équipes ont réalisé des allogreffes non apparentées de CSH issues du sang placentaire, dont 22 équipes ont réalisé moins de 10 allogreffes.

Les indications d’allogreffe sont identiques, que le donneur soit apparenté ou non (Figures CSH G13, CSH G14). Les hémopathies malignes représentent 90,4% des indications de greffe familiale et 96,1% des indications de greffe non apparentée. Les trois principales indications (Figure CSH G15-a) restent la leucémie aiguë myéloblastique, la leucémie aiguë lymphoblastique et la myélodysplasie (respectivement 38,1%, 13,0% et 12,8% des allogreffes en 2014).

Les myélodysplasies ont fortement progressé depuis 2005 (de 5,5% à 12,8%) : ceci est à rapprocher de la moyenne d’âge plus élevée des patients atteints de myélodysplasie, qui ont accès à la greffe grâce aux nouvelles thérapeutiques utilisées avant la greffe comme les agents déméthylants et au développement des techniques de greffe avec conditionnement d’intensité réduite, notamment. Les indications d’allogreffe pour myélomes (Figure CSH G15-b) ont diminué depuis 2010 (8,3% en 2010 contre 4,3% en 2014).

Enfin, un total de 395 patients a reçu après allogreffe, en 2014, des injections de lymphocytes de leur donneur (DLI). Ce nombre est en augmentation (298 patients en 2013 et 220 en 2012). La majorité de ces injections ont été réalisées dans le cadre de chimérisme mixte ou de rechute, et non pas de façon programmée (Tableau CSH G11). En 2014, le pourcentage de patients ayant reçu une ou plusieurs DLI est de 20,7% du nombre de patients allogreffés. Parmi ces 20,7%, 59% concerne des patients greffés en intra-familial et 41% en non apparenté. Cependant, la non exhaustivité des données ProMISe ne permet pas de savoir quel est le pourcentage de patients ayant bénéficié d’une DLI, parmi les patients greffés en intra-familial et parmi les patients greffés en non apparenté.

L’augmentation générale des allogreffes (+5% entre 2013 et 2014) peut s’expliquer par l’accroissement de l’âge des patients, par l’augmentation des indications de myélodysplasie et par l’émergence des greffes haploidentiques. Ces dernières, réalisées en situation familiale, sont plus faciles à organiser et permettent d’obtenir des délais de greffes très courts. On remarque que le nombre de greffes haploidentiques (131 saisies dans ProMISe en 2014) rejoint probablement le nombre de greffes de sang placentaire, compte tenu de la non exhaustivité de la saisie dans ProMISe.

Tableau CSH G7. Activité d’allogreffe de CSH, par type de donneur et d’origine du greffon, en 2014*

 

Allogreffes apparentées

Allogreffes non apparentées

Total

Moelle osseuse

296

206

502

Sang périphérique

555

724

1279

Sang placentaire

5

180

185

Total

856

1110

1966

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

* voir paragraphe « matériel et méthodes – contrôle qualité »

     

Figure CSH G6. Evolution du nombre d’allogreffes de CSH selon le type de donneur*

Figure CSH G6. Evolution du nombre d’allogreffes de CSH  selon le type de donneur*

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

* voir paragraphe « matériel et méthodes – contrôle qualité »

     

Figure CSH G7. Evolution du pourcentage d’allogreffes de CSH effectuées à partir d’un greffon d’un donneur non apparenté par rapport au nombre total d’allogreffes

Figure CSH G7. Evolution du pourcentage d’allogreffes de  CSH effectuées à partir d’un greffon d’un donneur non apparenté par rapport au  nombre total d’allogreffes

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Figure CSH G8. Répartition des allogreffes de CSH selon le type du donneur

Figure CSH G8. Répartition des allogreffes de CSH selon le  type du donneur

Source : Base ProMISe (extraction du 2 juin 2015)

     

Figure CSH G9. Evolution de l'âge moyen des patients ayant eu une allogreffe de CSH

Figure CSH G9. Evolution de l'âge moyen des patients ayant  eu une allogreffe de CSH

Source : Base ProMISe (extraction du 2 juin 2015)

     

Figure CSH G10. Evolution de la répartition des sources de greffon des CSH allogéniques

Figure CSH G10. Evolution de la répartition des sources de  greffon des CSH allogéniques

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Figure CSH G11. Evolution de la répartition des sources de greffon des CSH allogéniques apparentées

Figure CSH G11. Evolution de la répartition des sources de  greffon des CSH allogéniques apparentées

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Figure CSH G12. Evolution de la répartition des sources de greffon des CSH allogéniques non apparentées

Figure CSH G12. Evolution de la répartition des sources de  greffon des CSH allogéniques non apparentées

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Tableau CSH G8. Evolution de l'activité d'allogreffe de CSH par équipe

 

Nombre d'allogreffes

ProMISe

Nombre de patients

 

2011

2012

2013

2014

2013

2011

2012

2013

2014

Amiens Hôpital Sud

 /

11

27

42

39

 /

11

27

42

Angers CHU
- service des Maladies du sang

44

38

31

33

32

44

38

31

33

Besançon Hôpital Jean Minjoz

53

52

44

52

52

53

49

42

50

Bordeaux Groupe Hospitalier Pellegrin

24

19

22

24

24

24

18

21

24

Bordeaux Pessac Hôpital Haut Lévêque

88

85

84

83

83

88

81

84

82

Brest Hôpital Augustin Morvan

23

23

26

29

29

22

21

26

25

Caen CHU
- service d'Hématologie

32

35

39

38

37

32

35

39

38

Clamart Hôpital d'Instruction des Armées

28

19

29

29

1

28

19

29

29

Clermont-Ferrand
Hôtel Dieu et Centre Jean Perrin

48

44

53

48

7

47

44

51

48

Créteil Hôpital Henri Mondor
 - service d'Hématologie Clinique

40

36

33

36

36

38

35

33

35

Grenoble CHU
- unité de Greffe de Moelle et de Thérapie Cellulaire Adulte

55

46

49

42

42

51

45

48

42

Lille CHU Claude Huriez

102

103

106

108

108

101

103

106

108

Lille Hôpital Jeanne de Flandre

16

15

8

17

17

16

15

8

17

Limoges Centre Hospitalier Dupuytren

21

27

24

31

31

21

27

23

30

Lyon Centre Hospitalier Lyon Sud
    - Service d'hématologie secteur 1G

88

74

73

86

86

87

71

72

84

Lyon Institut d'Hématologie et d'Oncologie Pédiatrique

32

26

26

33

33

32

26

26

33

Marseille Hôpital de la Timone
 - service d’Hématologie Pédiatrique

27

28

29

29

27

27

27

29

27

Marseille Institut Paoli Calmettes

127

113

136

107

107

122

112

133

106

Montpellier Hôpital Saint-Eloi et Hôpital Arnaud de Villeneuve

74

76

91

103

54

74

74

91

103

Nancy Hôpital d'Enfants

53

50

40

47

47

52

50

40

47

Nantes Hôtel Dieu

101

79

92

82

81

101

79

92

81

Nice Hôpital de l'Archet 1

33

46

45

52

24

32

46

45

52

Paris Hôpital Necker
- unité d'Hémato-Immunologie pédiatrique

41

39

41

47

3

32

38

38

42

    - service d'Hématologie Adultes

28

36

43

48

41

27

36

41

48

Paris Hôpital Robert Debré

60

62

64

62

62

59

60

58

62

Paris Hôpital Saint-Antoine

41

37

73

75

34

39

37

71

67

Paris Hôpital Saint-Louis
 - service d'Hématologie et de greffe de moelle

132

126

127

128

128

131

124

126

126

Paris La Pitié Salpetrière
 - service d’Hématologie Clinique

60

51

74

62

61

60

50

73

61

Poitiers Hôpital Jean Bernard

26

23

32

34

34

26

22

32

32

Rennes CHU

53

58

60

62

33

53

58

60

61

Rouen Centre Henri Becquerel

28

26

27

31

31

28

25

27

31

Rouen Hôpital Charles Nicolle

10

13

7

8

8

10

11

7

8

Saint-Étienne Institut de Cancérologie de la Loire

23

26

34

63

35

23

25

34

40

Strasbourg Hôpital de Hautepierre
 - service de Pédiatrie et service d'Onco-hématologie

45

58

62

65

64

41

55

62

65

Toulouse Hôpital Purpan
  - service d'Hématologie

49

42

48

55

55

48

41

48

55

Tours Hôpital Bretonneau

17

16

16

13

13

17

16

16

13

Villejuif Institut Gustave Roussy
- service d'Hématologie Adulte

50

63

57

62

56

50

62

57

61

Total

1772

1721

1872

1966

1655

1736

1686

1846

1908

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Tableau CSH G9. Activité d'allogreffe de CSH par type de donneur, d’origine du greffon et par équipe en 2014*

 

Moelle osseuse

Sang périphérique

Sang placentaire

Total

 

apparentée

non
apparentée

apparentée

non
apparentée

apparentée

non
apparentée

Amiens Hôpital Sud

7

1

16

18

0

0

42

Angers CHU :
- service des Maladies du sang

4

4

11

14

0

0

33

Besançon Hôpital Jean Minjoz

2

13

17

18

0

2

52

Bordeaux Groupe Hospitalier Pellegrin

5

10

1

1

0

7

24

Bordeaux Pessac
Hôpital Haut Lévêque

8

2

16

44

0

13

83

Brest Hôpital Augustin Morvan

1

6

4

15

0

3

29

Caen CHU
- service d'Hématologie

1

1

11

25

0

0

38

Clamart Hôpital d'Instruction des Armées

6

1

7

9

0

6

29

Clermont-Ferrand
Hôtel Dieu et Centre Jean Perrin

4

4

8

28

0

4

48

Créteil Hôpital Henri Mondor

2

5

10

19

0

0

36

Grenoble CHU:
- unité de Greffe de Moelle et de Thérapie Cellulaire Adulte

6

2

14

16

0

4

42

Lille CHU Claude Huriez

25

27

17

37

0

2

108

Lille Hôpital Jeanne de Flandre

2

8

1

1

0

5

17

Limoges Centre Hospitalier Dupuytren

1

2

8

18

0

2

31

Lyon Centre Hospitalier Lyon Sud
    - Service d'hématologie secteur 1G

24

13

15

23

0

11

86

Lyon Institut d'Hématologie et d'Oncologie Pédiatrique

17

8

0

2

0

6

33

Marseille Hôpital de la Timone :
  - service d’Hématologie Pédiatrique

12

2

1

1

1

12

29

Marseille Institut Paoli Calmettes

5

5

61

33

0

3

107

Montpellier Hôpital Saint-Eloi et Hôpital Arnaud de Villeneuve

8

4

27

41

0

23

103

Nancy Hôpital d'Enfants

19

9

6

10

0

3

47

Nantes Hôtel Dieu

4

8

31

28

0

11

82

Nice Hôpital de l'Archet 1

7

9

6

21

0

9

52

Paris Hôpital Necker :
- unité d'Hémato-Immunologie pédiatrique

24

13

6

4

0

0

47

    - service d'Hématologie Adultes

1

3

25

19

0

0

48

Paris Hôpital Robert Debré

24

15

0

4

1

18

62

Paris Hôpital Saint-Antoine

3

1

42

27

0

2

75

Paris Hôpital Saint-Louis :
   - service d'Hématologie et de greffe de moelle

16

2

36

59

0

15

128

Paris La Pitié Salpetrière :
- service d’Hématologie Clinique

17

3

15

26

0

1

62

Poitiers Hôpital Jean Bernard

4

4

5

19

0

2

34

Rennes CHU

8

5

16

26

0

7

62

Rouen Centre Henri Becquerel

2

5

12

12

0

0

31

Rouen Hôpital Charles Nicolle

4

3

0

0

0

1

8

Saint-Étienne Institut de Cancérologie de la Loire

6

3

32

18

2

2

63

Strasbourg Hôpital de Hautepierre
- service de Pédiatrie et service d'Onco-Hématologie

10

1

21

28

1

4

65

Toulouse Hôpital Purpan :
 - service d'Hématologie

4

3

16

31

0

1

55

Tours Hôpital Bretonneau

3

0

10

0

0

0

13

Villejuif Institut Gustave Roussy :
 - service d'Hématologie Adulte

0

1

31

29

0

1

62

Total

296

206

555

724

5

180

1966

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

* voir paragraphe « matériel et méthodes – contrôle qualité »

     

Tableau CSH G10. Evolution de l’activité d’allogreffe de CSH au niveau des schémas interrégionaux d’organisation sanitaire (SIOS)

 

Nombre d'allogreffes

Nombre de patients

 

2010

2011

2012

2013

2014

2010

2011

2012

2013

2014

SIOS Nord-Ouest

153

188

203

214

244

152

187

200

214

244

SIOS Ouest

262

264

237

257

253

253

263

234

257

245

SIOS Sud -Ouest

175

182

173

178

193

170

181

167

176

191

SIOS Est

158

151

160

146

164

156

146

154

144

162

SIOS Sud-Est

214

246

216

235

272

211

240

211

231

247

SIOS Sud-Méditerranée

236

261

263

301

291

234

255

259

298

288

SROS Ile de France

458

480

469

541

549

453

464

461

526

531

France

1656

1772

1721

1872

1966

1629

1736

1686

1846

1908

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Figure CSH G13. Répartition des indications en 2014 des allogreffes apparentées (n=711 patients)*

Figure CSH G13. Répartition des indications en 2014 des allogreffes apparentées (n=711  patients)*

Source : Base ProMISe (extraction du 2 juin 2015)

* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe

     

Figure CSH G14. Répartition des indications en 2014 des allogreffes non apparentées (n=918 patients) *

Figure CSH G14.  Répartition des indications en 2014 des allogreffes non apparentées (n=918  patients) *

Source : Base ProMISe (extraction du 2 juin 2015)

* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe

     

Figure CSH G15a. Evolution de la répartition des indications d’allogreffe*

Figure CSH G15a. Evolution de la répartition des  indications d’allogreffe*

Source : Base ProMISe (extraction du 2 juin 2015)

* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe

     

Figure CSH G15b. Evolution de la répartition des indications d’allogreffe*

Figure CSH G15b. Evolution de la répartition des  indications d’allogreffe*

Source : Base ProMISe (extraction du 2 juin 2015)

* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe

     

Tableau CSH G11. Transfusions de lymphocytes du donneur (DLI) en 2014

Nombre de patients ayant eu
une ou plusieurs DLI
en situation apparentée

Nombre de patients ayant eu
une ou plusieurs DLI
en situation non apparentée

Total

De façon programmée

De façon non programmée (rechute, chimérisme mixte)

De façon programmée

De façon non programmée (rechute, chimérisme mixte)

34

199

21

141

395

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Activité de greffe allogénique pédiatrique

La part de l’activité d’allogreffe pédiatrique (âge inférieur à 18 ans) est en diminution depuis 2011 et représente 14,6% des allogreffes en 2014 (Figure CSH G16). Cette activité a été évaluée sur les 1 655 allogreffes saisies dans ProMISe. 241 allogreffes de CSH ont été rapportées pour 239 patients de moins de 18 ans dans 16 centres.

La part des maladies malignes dans les indications d’allogreffe chez les receveurs de moins de 18 ans (Figure CSH G17) représente 71,1% en 2014. La proportion de maladies malignes est plus importante pour les deux classes d’âge les plus élevées. L’incidence de la prise en charge croissante des syndromes drépanocytaires majeurs, en France dans des réseaux organisés, n’a pas encore donné lieu à un surcroît d’indications d’allogreffes pédiatriques. Cet élément est à considérer pour l’avenir.

La proportion de greffons issus de la moelle osseuse est, chez les receveurs mineurs, toujours majoritaire (66,3%) et plus élevée que dans la population générale (25,5%) en raison d’indications et de conditionnements différents de ceux des patients adultes (Tableau CSH G12). En revanche, la part des greffes de sang placentaire (28,3 %) reste plus élevée que dans la population générale (9,4%).

Figure CSH G16. Part de l’activité pédiatrique d’allogreffe de CSH depuis 2005

Figure CSH G16. Part de l’activité pédiatrique d’allogreffe  de CSH depuis 2005

Source : Base ProMISe (extraction du 2 juin 2015)

     

Figure CSH G17. Proportion de maladies malignes en fonction de l’âge chez les 239 patients de moins de 18 ans ayant reçu une allogreffe en 2014

Figure CSH G17. Proportion de maladies malignes en fonction  de l’âge chez les 239 patients de moins de 18 ans ayant reçu une allogreffe en 2014

Source : Base ProMISe (extraction du 2 juin 2015)

     

Tableau CSH G12. Nombre d’allogreffes apparentées et non apparentées selon l’origine des cellules et le diagnostic chez les patients de moins de 18 ans, en 2014

 

Moelle osseuse

Sang périphérique

Sang placentaire

Total

 

Apparenté

Non apparenté

Apparenté

Non apparenté

Apparenté

Non apparenté

Leucémie aigüe

46

43

1

8

6

40

144

Maladies non malignes

42

11

0

2

4

10

69

Autres

9

8

1

1

0

8

27

Total

97

62

2

11

10

58

240*

* Parenté manquante pour une allogreffe pédiatrique

Source : Base ProMISe (extraction du 2 juin 2015)

     

Etude de la survie des patients après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques

Guide d’interprétation

La cohorte de base choisie pour cette étude est celle des quatorze dernières années : 2001-2014. Néanmoins, pour l’étude de certaines pathologies spécifiques (aplasies) ou de certaines sous-populations (allogreffes de sang placentaire), des cohortes plus larges ont été utilisées, incluant des années antérieures à 2001, pour avoir des effectifs suffisants.

Pour chaque courbe de survie, la largeur de la figure (échelle de l’axe des abscisses) représente le recul maximum théorique que l’on peut avoir pour un patient, compte tenu de la cohorte choisie. Par exemple pour la cohorte 2001-2014, l’axe des abscisses ira de 0 à 168 mois.

La courbe de survie s’arrête soit lorsqu’il n’y a plus assez de sujets encore à risque pour pouvoir calculer un taux de survie, soit au temps correspondant au dernier évènement (décès) de la cohorte. Par exemple, si le dernier évènement de la cohorte survient juste avant 5 ans, la courbe s’arrêtera avant 5 ans. Mais la survie à 5 ans peut quand même être calculée s’il y a encore à cette date assez de sujets à risque (elle figure dans le tableau sous la courbe de survie). En revanche, lorsque le taux de survie à 5 ans est « NO » dans le tableau en dessous de la courbe, cela signifie qu’il ne reste pas assez de sujets encore à risque à 5 ans pour calculer un taux de survie.

Par ailleurs, le nombre de sujets encore à risque nécessaire pour calculer un taux de survie a été calculé, selon les recommandations de Pocock (The Lancet, vol. 359, 2002), comme un pourcentage du nombre de sujets inclus dans la cohorte. Pour un même graphique, ce pourcentage est identique pour toutes les strates sur lesquelles on estime une courbe de survie. Il est de 15% pour tous les graphiques.

Etude globale selon la période de greffe

L’évolution des modalités de greffe a entrainé une amélioration de la survie, et toutes les cohortes ci-dessous montrent une survie supérieure à celle de 1995-2000 (non représentée). Un effet période est également observé à partir de 2001, que ce soit dans la population générale des malades allogreffés (Figure CSH G18), ou chez les patients greffés pour leucémie aiguë (Figure CSH G19) ou pour aplasie (Figure CSH G20). En effet, on constate une différence significative entre la survie des patients greffés de 2001 à 2007 et celle des patients greffés de 2008 à 2014.

Figure CSH G18. Survie des patients après allogreffe de CSH selon la période (cohorte 2001-2014)

Figure CSH G18. Survie des patients après allogreffe de CSH selon la  période (cohorte 2001-2014)

 

période

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

2001-2007

7041

66,7%
[65,6% - 67,8%]

57,9%
[56,8% - 59,1%]

49,2%
[47,9% - 50,3%]

54,5
[47,1 - 61,8]

nombre de sujets à risque*

 

4560

3859

2706

 

2008-2014

10910

69,9%
[69,0% - 70,8%]

60,3%
[59,2% - 61,3%]

NO

NO

nombre de sujets à risque*

 

5737

3637

592

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Figure CSH G19. Survie des patients après allogreffe pour leucémie aiguë myéloïde ou leucémie aiguë lymphoïde, selon la période (cohorte 2001-2014)

Figure CSH G19. Survie des  patients après allogreffe pour leucémie aiguë myéloïde ou leucémie aiguë  lymphoïde, selon la période (cohorte 2001-2014)

 

période

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

2001-2007

3308

65,3%
[63,6% - 66,9%]

55,9%
[54,2% - 57,6%]

48,0%
[46,2% - 49,7%]

46,0
[36,5 - 58,4]

nombre de sujets à risque*

 

2115

1771

1281

 

2008-2014

5037

70,0%
[68,6% - 71,3%]

59,4%
[57,8% - 60,9%]

NO

NO

nombre de sujets à risque*

 

2657

1655

282

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Figure CSH G20. Survie des patients après allogreffe pour aplasie, selon la période (cohorte 2001-2014)

Figure G20. Survie des patients après allogreffe pour aplasie, selon la période (cohorte 2001-2014)

 

période

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

2001-2007

325

77,2%
[72,2% - 81,4%]

73,0%
[67,8% - 77,5%]

69,2%
[63,8% - 74,0%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

243

224

176

 

2008-2014

470

83,0%
[79,0% - 86,3%]

80,7%
[76,5% - 84,3%]

NO

NO

nombre de sujets à risque*

 

289

204

43

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Etude de la survie des adultes greffés pour leucémies aiguës myéloïdes et lymphoïdes à partir de 2001, uniquement en première rémission complète

Dans les figures suivantes, le degré de disparité HLA des donneurs non apparentés n’a pas été pris en compte. De ce fait, les courbes de survie des adultes greffés avec un donneur non apparenté, et leurs différences avec celles des adultes ayant reçu des greffes apparentées sont à interpréter avec prudence, une partie des différences observées (Figure CSH G21) pouvant être expliquée par la disparité HLA au sein des patients greffés en non apparenté (9/10 versus 10/10). L’interprétation des données doit tenir compte de l’évolution des indications retenues pour l’allogreffe de CSH : depuis les cinq dernières années, la greffe de CSH allogénique est proposée à des patients dont les facteurs pronostiques sont de plus en plus défavorables. Néanmoins, il se révèle que les greffes de sang placentaire sont presque constamment associées à une survie moindre, sauf pour la leucémie aiguë lymphoïde de l’adulte (Figure CSH G22). L’impact des greffes haplo-mismatch est trop récent pour être étudié.

Figure CSH G21. Survie des adultes après allogreffe pour leucémie aiguë myéloïde en première rémission complète, selon le type de donneur (cohorte 2001-2014)

Figure CSH G21. Survie des adultes après allogreffe pour leucémie aiguë  myéloïde en première rémission complète, selon le type de donneur (cohorte  2001-2014)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté hors sang placentaire

1644

76,2%
[73,9% - 78,2%]

66,2%
[63,7% - 68,6%]

56,5%
[53,6% - 59,2%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

1068

795

405

 

Non apparenté hors sang placentaire

1197

71,9%
[69,1% - 74,6%]

61,6%
[58,3% - 64,6%]

NO

NO

nombre de sujets à risque*

 

646

430

126

 

Non apparenté sang placentaire

232

61,1%
[54,2% - 67,4%]

47,0%
[39,8% - 53,9%]

NO

21,6
[13,7 - 55,3]

nombre de sujets à risque*

 

116

72

27

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Figure CSH G22. Survie des adultes après allogreffe pour leucémie aiguë lymphoïde en première rémission complète, selon le type de donneur  (cohorte 2001-2014)

Figure G22. Survie des  adultes après allogreffe pour leucémie aiguë lymphoïde en première rémission  complète, selon le type de donneur   (cohorte 2001-2014)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté hors sang placentaire

622

77,2%
[73,6% - 80,4%]

66,5%
[62,4% - 70,3%]

55,1%
[50,5% - 59,4%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

425

317

161

 

Non apparenté hors sang placentaire

533

74,5%
[70,3% - 78,1%]

61,5%
[56,8% - 65,8%]

55,0%
[49,9% - 59,8%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

334

225

99

 

Non apparenté sang placentaire

84

77,2%
[66,2% - 85,0%]

68,4%
[56,5% - 77,7%]

55,7%
[42,2% - 67,3%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

56

39

16

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Etude de la survie des enfants après allogreffe de CSH

Les différences de survie importantes, concernant la cohorte des enfants greffés avec des CSH d’origine placentaire non apparentées par rapport à ceux greffés avec des CSH issues de la moelle osseuse ou du sang périphérique apparentées ou non, sont à interpréter avec prudence. En effet, les enfants greffés avec des CSH d’origine placentaire sont en faible effectif et peuvent être différents des enfants greffés à partir de CSH issues de la moelle osseuse ou du sang périphérique, en ce qui concerne certains facteurs pronostiques, comme le statut de la maladie à la greffe (souvent plus avancé pour les enfants greffés avec des CSH issues du sang placentaire), ce qui peut influer sur la survie globale.

Dans les figures CSH G23, CSH G24, les effectifs sont trop faibles pour distinguer les différents types de rémission complète. Il faut noter que parmi les 146 enfants ayant reçu des CSH issues du sang placentaire non apparenté pour leucémie aiguë myéloïde, seuls 74 enfants étaient en première rémission complète avant greffe.

Figure CSH G23. Survie des enfants après allogreffe pour leucémie aiguë myéloïde en rémission complète, selon le type de donneur (cohorte 2001-2014)

Figure CSH G23. Survie des  enfants après allogreffe pour leucémie aiguë myéloïde en rémission complète,  selon le type de donneur (cohorte 2001-2014)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté hors sang placentaire

247

85,6%
[80,3% - 89,6%]

78,7%
[72,6% - 83,6%]

68,2%
[61,1% - 74,3%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

181

152

86

 

Non apparenté hors sang placentaire

181

73,8%
[66,4% - 79,9%]

65,3%
[57,3% - 72,2%]

59,0%
[50,3% - 66,6%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

111

85

43

 

Non apparenté sang placentaire

146

61,9%
[52,9% - 69,6%]

54,9%
[45,7% - 63,1%]

49,6%
[40,2% - 58,2%]

33,5
[14,0 - .]

nombre de sujets à risque*

 

73

58

23

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Figure CSH G24. Survie des enfants après allogreffe pour leucémie aiguë lymphoïde en rémission complète, selon le type de donneur (cohorte 2001-2014)

Figure CSH G24. Survie des  enfants après allogreffe pour leucémie aiguë lymphoïde en rémission complète,  selon le type de donneur (cohorte 2001-2014)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté hors sang placentaire

316

84,5%
[79,7% - 88,2%]

78,6%
[73,3% - 83,0%]

71,3%
[65,3% - 76,5%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

226

191

117

 

Non apparenté hors sang placentaire

355

75,2%
[70,1% - 79,5%]

67,0%
[61,5% - 71,8%]

60,5%
[54,6% - 66,0%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

230

180

87

 

Non apparenté sang placentaire

242

67,9%
[61,4% - 73,5%]

58,6%
[51,8% - 64,8%]

50,0%
[42,6% - 56,8%]

49,9
[25,9 - .]

nombre de sujets à risque*

 

147

105

38

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Etude sur les aplasies selon l’origine (acquise ou constitutionnelle)

Les figures suivantes (Figures CSH G25, CSH G26) ont été réalisées à partir d’une cohorte large (1995-2014) en raison du faible effectif des patients allogreffés pour aplasie. L’absence de prise en compte des disparités HLA des donneurs non apparentés (9/10 versus 10/10) rend l’interprétation de ces courbes délicate.

Figure CSH G25. Survie des patients après allogreffe pour aplasie acquise, selon le type de donneur (cohorte 1995-2014)

Figure CSH G25. Survie des patients après allogreffe pour aplasie  acquise,  selon le type de donneur (cohorte 1995-2014)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté

496

86,6%
[83,2% - 89,4%]

84,4%
[80,7% - 87,4%]

81,0%
[76,9% - 84,4%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

366

316

196

 

Non apparenté

274

65,7%
[59,6% - 71,1%]

62,1%
[55,9% - 67,8%]

59,2%
[52,7% - 65,1%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

161

131

70

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Figure CSH G26. Survie des patients après allogreffe pour aplasie constitutionnelle, selon le type de donneur (cohorte 1995-2014)

Figure CSH G26. Survie des patients après allogreffe pour aplasie  constitutionnelle, selon le type de donneur (cohorte 1995-2014)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté

91

85,8%
[76,4% - 91,7%]

84,5%
[74,7% - 90,7%]

84,5%
[74,7% - 90,7%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

66

53

35

 

Non apparenté

141

62,6%
[53,8% - 70,2%]

58,1%
[49,1% - 66,1%]

52,8%
[43,5% - 61,3%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

75

60

34

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Etude de la survie des patients allogreffés pour lymphome ou myélome

Lorsque le diagnostic est un lymphome ou un myélome (Figure CSH G27, G28), les patients ayant reçu une greffe avec un donneur apparenté ont une meilleure survie que les autres patients (donneur non apparenté ou sang placentaire non apparenté). On remarque également, pour la survie après lymphome, un effet période puisque la survie est meilleure pour les patients allogreffés entre 2008 et 2014 que pour les patients allogreffés entre 2001 et 2007. Pour la survie après myélome, cet effet période semble plus discutable.

Figure CSH G27. Survie des patients après allogreffe pour lymphome (cohorte 2001-2014)

Figure CSH G27. Survie des  patients après allogreffe pour lymphome (cohorte 2001-2014)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté 2001-2007

498

69,5%
[65,2% - 73,4%]

63,0%
[58,5% - 67,1%]

57,2%
[52,6% - 61,5%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

334

295

207

 

Non apparenté 2001-2007

234

61,4%
[54,8% - 67,3%]

52,1%
[45,5% - 58,3%]

45,7%
[39,1% - 52,1%]

28,3
[15,3 - 74,8]

nombre de sujets à risque*

 

140

117

72

 

Apparenté 2008-2014

479

73,3%
[68,7% - 77,2%]

66,7%
[61,7% - 71,2%]

NO

NO

nombre de sujets à risque*

 

253

179

40

 

Non apparenté 2008-2014

558

67,6%
[63,2% - 71,6%]

61,9%
[57,2% - 66,2%]

NO

NO

nombre de sujets à risque*

 

275

194

29

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Figure CSH G28. Survie des patients après allogreffe pour myélome (cohorte 2001-2014)

Figure CSH G28. Survie des patients après allogreffe pour myélome  (cohorte 2001-2014)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté 2001-2007

344

73,5%
[68,4% - 77,8%]

63,4%
[58,0% - 68,3%]

46,9%
[41,3% - 52,2%]

50,7
[35,5 - 68,6]

nombre de sujets à risque*

 

242

206

130

 

Non apparenté 2001-2007

136

61,0%
[52,3% - 68,6%]

47,1%
[38,5% - 55,2%]

28,6%
[21,2% - 36,5%]

22,6
[13,2 - 31,9]

nombre de sujets à risque*

 

83

64

34

 

Apparenté 2008-2014

328

78,3%
[73,1% - 82,5%]

66,6%
[60,6% - 71,9%]

NO

NO

nombre de sujets à risque*

 

208

137

20

 

Non apparenté 2008-2014

361

64,1%
[58,7% - 69,0%]

49,7%
[44,0% - 55,2%]

NO

23,9
[20,6 - 31,1]

nombre de sujets à risque*

 

202

124

12

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu