En 2016, 77 centres français ont réalisé des greffes de cellules souches hématopoïétiques (CSH). Cette activité est divisée en deux catégories : greffes allogéniques et greffes autologues. Parmi ces 77 centres, 40 n’ont réalisé que des autogreffes, 1 n’a réalisé que des allogreffes et 36 ont eu une activité mixte.
En 2016, 4 978 patients ont reçu un ou plusieurs greffons de CSH autologues ou allogéniques, soient 3 043 patients pour 3 151 greffes autologues et 1 935 patients pour 1 958 greffes allogéniques. Ces résultats sont établis sur la base de la déclaration des centres de greffe à l’Agence de la biomédecine. L’analyse de l’activité 2016 (Tableau CSH G1) montre une stabilité du nombre de greffes autologues et allogéniques par rapport à 2015.
Tableau CSH G1. Evolution du nombre de greffes de CSH
|
2007 |
2008 |
2009 |
2010 |
2011 |
2012 |
2013 |
2014 |
2015 |
2016 |
Nombre de greffes autologues |
2860 |
2951 |
2675 |
3047 |
3003 |
2766 |
3034 |
3118 |
3125 |
3151 |
Nombre de greffes allogéniques |
1379 |
1472 |
1539 |
1656 |
1772 |
1721 |
1872 |
1966 |
1964 |
1958 |
dont greffes non apparentées |
765 |
841 |
902 |
937 |
1023 |
1011 |
1090 |
1110 |
1043 |
1060 |
Nombre total de greffes |
4239 |
4423 |
4214 |
4703 |
4775 |
4487 |
4906 |
5084 |
5089 |
5109 |
Source : déclarations d’activité des centres de greffe
Matériel et méthodes
Données
Mode de recueil
Depuis 1995, l’Etablissement français des Greffes, puis l’Agence de la biomédecine, recueille chaque année :
- des informations quantitatives relatives aux greffes : le nombre total de greffes réalisées et le nombre total de patients greffés, par centre et par type de greffe (ces chiffres sont reportés dans les Tableaux CSH G2, CSH G8, CSH G9)
- des informations qualitatives concernant chaque nouvelle greffe réalisée pendant l’année en cours (diagnostic, état de la maladie à la greffe, …).
Par ailleurs, le suivi des patients greffés les années précédentes est actualisé.
Le nombre total de greffes réalisées et le nombre total de patients greffés sont obtenus d’une part par les fiches papier d’activité recueillies auprès de chaque centre, et d’autre part par extraction de la base ProMISe (base de données de l’EBMT, gérée à Londres). Lors du contrôle qualité effectué par l’Agence de la biomédecine, ces deux sources de données sont comparées et en cas de discordance, des demandes de correction sont envoyées aux centres de greffe. Par ailleurs le nombre de greffes allogéniques non apparentées (Tableau CSH G7, Tableau CSH G9, figure CSH G6) est comparé pour chaque centre au nombre de prélèvements de greffons de CSH réalisés pour des patients français et recensés par le Registre France Greffe de Moelle (Tableau RFGM 8). Les discordances qui persistent après contrôle auprès des centres sont dues essentiellement au fait que certains greffons ne sont pas infusés (état du patient), ou que certains greffons prélevés en fin d’année sont infusés au début de l’année suivante, ou encore au fait que des fractions de greffons prélevés les années antérieures ont été congelées puis infusées plus tardivement aux patients.
Population étudiée - Exhaustivité
La base de données constituée par l’extraction au 10 juin 2017 des données saisies dans ProMISe par les 77 centres de greffe de CSH, comprend pour les greffes 2016 :
- 1 763 allogreffes réalisées pour 1 737 patients ; l’exhaustivité des données est de 90,0% par rapport aux chiffres d’activité communiqués par les centres et repris dans les tableaux CSH G1, CSH G8 et CSH G9 ;
- 2 283 autogreffes réalisées sur 2 194 patients ; l’exhaustivité est de 72,5% par rapport aux chiffres d’activité communiqués par les centres et repris dans les tableaux CSH G1 et CSH G2.
Pour l’étude de la survie des patients après allogreffe de CSH, la base de données contient 25 757 patients ayant reçu une allogreffe entre 1995 et 2016. Cette cohorte continue à être considérée dans son ensemble pour améliorer l’interprétation du suivi de certaines pathologies dont l’effectif est faible (aplasies). Cependant, pour l’étude d’autres pathologies dont l’effectif est suffisant, cette base de données a été réduite à une cohorte plus récente (2002-2016).
Parmi ces patients, ont été exclus ceux dont l’une des variables de suivi (état aux dernières nouvelles ou date de dernières nouvelles) était manquante, soient 215 patients (0,8%). La base finale contenait donc 25 542 patients, dont 13 520 (52,9%) allogreffés à partir d’un donneur apparenté, 11 949 (46,8%) allogreffés à partir d’un donneur non apparenté et 73 (0,3%) pour lesquels le type de donneur était manquant.
Le suivi des patients dans ProMISe est saisi grâce à l’état du patient à la date de dernières nouvelles. Le critère étudié est le délai entre la date de greffe et la date de dernières nouvelles. La plupart des centres de greffe suit les patients allogreffés annuellement pendant au moins 5 ans après la greffe. Au-delà de 5 ans, les patients sont parfois suivis uniquement en ville et leur suivi après 5 ans peut donc n’être pas saisi dans ProMISe.
Pour connaître la qualité du suivi des patients dans ProMISe, nous avons choisi de calculer trois indicateurs : le pourcentage de suivis manquants à 1 an, 3 ans et 5 ans. Le pourcentage de suivis manquants à 1 an se calcule sur la cohorte des patients allogreffés entre 1995 et 2015 (pour lesquels on dispose d’un recul d’au moins 1 an après la greffe). Parmi ces patients, certains ont une date de dernières nouvelles au-delà de 1 an post-greffe, d’autres sont indiqués morts avant 1 an, et d’autres sont indiqués vivants avant 1 an. Ce sont ces derniers qui sont considérés comme ayant un suivi manquant à 1 an. On procède de même pour calculer le pourcentage de suivis manquants à 3 ans (sur la cohorte des patients pour lesquels on a au moins trois ans de recul : patients allogreffés entre 1995 et 2013) et le pourcentage de suivis manquants à 5 ans (sur la cohorte des patients allogreffés entre 1995 et 2011).
Dans la base extraite de ProMISe en juin 2017, le pourcentage de suivis manquants à 1 an est de 7,6%. Les suivis manquants à 1 an concernent, à 86%, des greffes réalisées de 2012 à 2015. Le pourcentage de suivis manquants à 3 ans est de 13%. Les suivis manquants à 3 ans concernent, à 74%, des greffes réalisées de 2010 à 2013. Le pourcentage de suivis manquants à 5 ans est de 15,5%. Les suivis manquants à 5 ans concernent, à 57%, des greffes réalisées de 2009 à 2011. Ceci témoigne du retard de saisie des suivis dans la base ProMISe, compte tenu du fait que les pourcentages de suivis manquants à 1 an et à 3 ans restent similaires au cours du temps.
Méthodes statistiques
Les résultats présentés sur les greffes de l’année 2016 ont été obtenus à l’aide des procédures de statistique descriptive du logiciel SAS (version 9.3).
Pour l’étude de la survie des patients après allogreffe de CSH, le critère étudié est la durée de survie du patient après la greffe quel que soit le nombre de greffes reçues. Pour un patient ayant reçu plusieurs greffes, il est défini comme le délai entre la date de la première greffe, et la date des dernières nouvelles de la dernière greffe. On regarde également l’état du patient à la date de dernières nouvelles (vivant / décédé). La date de point a été fixée au 30 juin 2017. Si la date de dernières nouvelles dépasse la date de point, le patient sera considéré vivant à la date de point. Les courbes de survie ont été réalisées par la méthode actuarielle et les estimations de la probabilité de survie à différents délais ont été calculées par la méthode de Kaplan-Meier. Pour chaque courbe est également indiquée la médiane de survie, c’est-à-dire le temps au bout duquel 50% des patients sont encore en vie.
Ces résultats sont à interpréter avec prudence. Ils ne donnent qu’une idée globale de la survie des patients après allogreffe de CSH. En effet, la plupart des courbes représentées ne prennent en compte qu’un seul facteur : l’indication de la greffe. Pour apprécier plus précisément l’efficacité de la greffe, il est indispensable de tenir compte de l’ensemble des facteurs pronostiques potentiels.
Activité d’autogreffe globale
En 2016, tous les centres répertoriés par l’Agence de la biomédecine ont déclaré leur activité d’autogreffe : 3 151 greffes autologues ont été réalisées pour 3 043 patients qui ont reçu une ou plusieurs autogreffes. Les chiffres des 10 dernières années montrent une augmentation modérée de 16% de l’activité d’autogreffe (Figure CSH G1).
Les greffes autologues ont été réalisées par 76 équipes répertoriées, parmi lesquelles 26 ont réalisé chacune 50 autogreffes ou plus et 13 moins de 10 autogreffes. La pertinence du maintien de l’activité dans les centres effectuant un faible nombre annuel d’autogreffes est à discuter. Dans 99,9% des cas, le greffon est constitué de cellules souches hématopoïétiques issues du sang périphérique.
Le tableau CSH G2 rapporte l’activité d’autogreffe telle qu’elle a été déclarée par chaque centre. Dans la colonne centrale est notée l’activité extraite de la base de données ProMISe. En grisé sont indiqués les centres qui ont saisi dans ProMISe moins des trois quarts des greffes réalisées, soit 37% de la totalité des centres.
L’exhaustivité très imparfaite du recueil de cette activité (27,5% de greffes non saisies) contraste avec la meilleure qualité des données concernant l’activité d’allogreffe (10% de greffes non saisies). Il est à noter que la plupart des centres d’autogreffe qui ont une activité d’allogreffe ont entamé une démarche qualité dans le cadre de l’accréditation européenne JACIE. Cette démarche, qui doit s’appliquer à toutes les greffes (allogreffes et autogreffes), pourra, lorsqu’elle sera déployée, participer à une traçabilité exhaustive de l’activité. Le manque d’exhaustivité des données recueillies peut être mis en regard de l’insuffisance de moyens dédiés au recueil des données.
L’âge moyen des patients recevant une greffe de CSH autologue est de 53 ans. L’âge médian de ces patients est de 58 ans et 19% d’entre eux ont plus de 65 ans (Figure CSH G2).
Indications thérapeutiques
En 2016, le nombre de patients ayant bénéficié d’une autogreffe est de 3 043. Parmi eux, 2 194 patients ont eu leurs données saisies dans la base européenne ProMISe (72%), ce qui permet de répartir les indications d’autogreffe comme suit : 2 066 patients ont été traités pour hémopathies essentiellement malignes (94,2%), 120 (soit 5,5%) pour une tumeur solide et 8 patients (0,3%) ont été traités pour une maladie auto-immune (Tableau CSH G4, Figure CSH G3, Figure CSH G4, Figure CSH G5). Néanmoins, les données de 849 patients n’ayant pas été saisies, cette répartition des indications est à interpréter avec réserve.
Les lymphomes et les myélomes représentent respectivement 41,9% et 53,3% des indications d’autogreffe pour hémopathie, et sont donc les indications majeures d’autogreffe (Figure CSH G4). Les autogreffes pour tumeur solide sont majoritairement réalisées dans le cadre de neuroblastomes, d’autres tumeurs du système nerveux ou de tumeurs germinales (Figure CSH G5). Les autres indications minoritaires sont multiples et controversées (Figure CSH G3, Figure CSH G4, Figure CSH G5).
Figure CSH G1. Evolution du nombre de patients ayant eu une autogreffe de CSH
Source : déclarations d’activité des centres de greffe
Tableau CSH G2. Evolution de l'activité d'autogreffe de CSH par équipe
Nombre d'autogreffes |
ProMISe |
Nombre de patients |
|||||||
|
2013 |
2014 |
2015 |
2016 |
2016 |
2013 |
2014 |
2015 |
2016 |
Amiens Hôpital Sud |
44 |
36 |
57 |
55 |
55 |
44 |
36 |
57 |
55 |
Angers CHU |
61 |
61 |
44 |
53 |
53 |
50 |
57 |
44 |
53 |
Argenteuil CH Victor Dupouy |
28 |
18 |
20 |
21 |
1 |
28 |
18 |
20 |
21 |
Bayonne Centre Hospitalier |
23 |
19 |
31 |
32 |
32 |
23 |
19 |
29 |
29 |
Besançon Hôpital Jean Minjoz |
52 |
43 |
33 |
39 |
40 |
49 |
41 |
33 |
38 |
Bobigny Hôpital Avicenne |
27 |
36 |
34 |
18 |
0 |
27 |
35 |
34 |
18 |
Bordeaux Groupe Hospitalier Pellegrin |
6 |
13 |
8 |
3 |
3 |
4 |
9 |
6 |
3 |
Bordeaux Pessac Hôpital Haut Lévêque |
119 |
132 |
126 |
107 |
107 |
119 |
127 |
120 |
106 |
Boulogne/Mer Hôpital Duchenne |
12 |
9 |
20 |
24 |
23 |
12 |
9 |
18 |
24 |
Brest Hôpital Augustin Morvan |
37 |
41 |
44 |
49 |
49 |
32 |
40 |
40 |
49 |
Caen Centre Régional François Baclesse |
12 |
28 |
/ * |
/ * |
/ * |
12 |
27 |
/ * |
/ * |
Caen CHU |
47 |
52 |
66 |
61 |
46 |
47 |
47 |
66 |
61 |
Clamart Hôpital d'Instruction des Armées |
42 |
41 |
35 |
53 |
52 |
42 |
41 |
35 |
53 |
Clermont-Ferrand |
66 |
76 |
60 |
61 |
59 |
63 |
76 |
60 |
61 |
Colmar Hôpital Louis Pasteur |
10 |
16 |
10 |
23 |
0 |
10 |
16 |
10 |
23 |
Corbeil Hôpital Gilles de Corbiel |
13 |
13 |
24 |
25 |
4 |
12 |
13 |
24 |
25 |
Créteil Hôpital Henri Mondor |
1 |
4 |
1 |
1 |
1 |
1 |
4 |
1 |
1 |
- unité Hémopathies Lymphoïdes |
28 |
28 |
50 |
41 |
41 |
28 |
28 |
50 |
41 |
Dijon Hôpital Le Bocage |
109 |
105 |
105 |
99 |
99 |
109 |
94 |
105 |
92 |
Dunkerque Centre Hospitalier |
15 |
11 |
20 |
9 |
9 |
15 |
11 |
20 |
9 |
Grenoble CHU |
44 |
48 |
61 |
48 |
47 |
43 |
48 |
59 |
47 |
Lens Centre Hospitalier |
13 |
24 |
12 |
8 |
0 |
13 |
24 |
12 |
8 |
Lille Centre Hospitalier Saint-Vincent |
10 |
6 |
17 |
16 |
16 |
10 |
6 |
17 |
16 |
Lille Centre Oscar Lambret |
18 |
8 |
11 |
20 |
0 |
13 |
8 |
10 |
15 |
Lille CHU Claude Huriez |
40 |
30 |
43 |
50 |
50 |
40 |
30 |
43 |
50 |
Lille Hôpital Jeanne de Flandre |
0 |
1 |
1 |
2 |
1 |
0 |
1 |
1 |
2 |
Limoges Centre Hospitalier Dupuytren |
33 |
35 |
30 |
44 |
44 |
33 |
35 |
30 |
42 |
Lyon Centre Hospitalier Lyon Sud |
110 |
108 |
84 |
93 |
93 |
110 |
107 |
84 |
91 |
Lyon CRLC Léon Bérard |
78 |
72 |
74 |
63 |
63 |
68 |
66 |
71 |
62 |
Lyon Institut d'Hématologie et d'Oncologie Pédiatrique |
16 |
13 |
6 |
24 |
24 |
14 |
13 |
6 |
18 |
Marseille Hôpital de la Conception |
14 |
20 |
29 |
42 |
38 |
14 |
20 |
29 |
42 |
Marseille Hôpital de la Timone |
5 |
14 |
11 |
11 |
11 |
5 |
11 |
8 |
9 |
Marseille Institut Paoli Calmettes |
178 |
175 |
182 |
101 |
101 |
168 |
168 |
170 |
94 |
Meaux Centre Hospitalier |
17 |
19 |
13 |
18 |
18 |
16 |
19 |
12 |
17 |
Metz Hôpital Notre Dame de Bon Secours |
28 |
35 |
38 |
39 |
0 |
28 |
35 |
38 |
35 |
Montpellier Hôpital Saint-Eloi et Hôpital Arnaud de Villeneuve |
76 |
112 |
115 |
119 |
118 |
75 |
106 |
115 |
119 |
Mulhouse Hôpital Emile Muller |
21 |
29 |
21 |
22 |
22 |
21 |
29 |
21 |
21 |
Nancy Hôpital d’Adultes |
56 |
39 |
56 |
50 |
49 |
56 |
39 |
55 |
50 |
Nancy Hôpital d'Enfants |
6 |
8 |
7 |
3 |
1 |
4 |
6 |
7 |
2 |
Nantes Hôtel Dieu |
124 |
132 |
130 |
156 |
53 |
124 |
129 |
130 |
156 |
Nice Centre Antoine Lacassagne |
60 |
66 |
58 |
58 |
16 |
60 |
62 |
58 |
58 |
Nice Hôpital de l'Archet 1 |
22 |
24 |
26 |
19 |
2 |
22 |
24 |
24 |
19 |
Orléans CHR |
12 |
26 |
26 |
22 |
22 |
12 |
24 |
25 |
22 |
Paris Hôpital Cochin |
68 |
59 |
57 |
68 |
0 |
65 |
57 |
57 |
68 |
Paris Hôpital d'Enfants Armand Trousseau |
3 |
3 |
1 |
3 |
3 |
3 |
3 |
1 |
3 |
Paris Hôpital Necker |
36 |
39 |
38 |
37 |
17 |
36 |
39 |
38 |
37 |
- unité d'Hémato-Immunologie Pédiatrique |
2 |
3 |
0 |
0 |
0 |
1 |
3 |
0 |
0 |
Paris Hôpital Robert Debré |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
Paris Hôpital Saint-Antoine |
63 |
74 |
93 |
85 |
81 |
63 |
74 |
92 |
85 |
Paris Hôpital Saint-Louis |
3 |
1 |
9 |
4 |
4 |
3 |
1 |
7 |
4 |
- service d’Onco-Hématologie |
29 |
36 |
33 |
42 |
39 |
29 |
36 |
33 |
42 |
- service d'Hématologie Adulte |
1 |
8 |
0 |
5 |
0 |
1 |
7 |
0 |
5 |
- service d’Immuno-Hématologie 1 |
54 |
35 |
40 |
59 |
0 |
54 |
35 |
40 |
59 |
Paris Hôpital Tenon |
35 |
35 |
33 |
39 |
10 |
17 |
20 |
16 |
19 |
Paris Institut Curie |
50 |
52 |
43 |
64 |
0 |
46 |
48 |
36 |
55 |
Paris La Pitié Salpetrière |
54 |
65 |
53 |
46 |
46 |
53 |
64 |
53 |
45 |
Poitiers Hôpital Jean Bernard |
48 |
54 |
48 |
76 |
73 |
48 |
54 |
48 |
71 |
Pontoise CH René Dubos |
17 |
17 |
23 |
20 |
20 |
17 |
17 |
23 |
20 |
Reims Hôpital Robert Debré |
53 |
39 |
51 |
35 |
0 |
53 |
39 |
51 |
35 |
Rennes CHU |
119 |
121 |
107 |
98 |
6 |
113 |
117 |
103 |
95 |
Roubaix Hôpital Provo |
14 |
15 |
15 |
10 |
10 |
14 |
15 |
15 |
10 |
Rouen Centre Henri Becquerel |
64 |
66 |
77 |
65 |
65 |
63 |
64 |
75 |
64 |
Rouen Hôpital Charles Nicolle |
4 |
7 |
9 |
14 |
14 |
4 |
5 |
6 |
10 |
Saint-Cloud Centre René Huguenin |
39 |
36 |
34 |
37 |
0 |
39 |
36 |
34 |
37 |
Saint-Denis (Réunion) CHD Félix Guyon |
11 |
7 |
14 |
9 |
0 |
11 |
7 |
14 |
9 |
Saint-Étienne |
41 |
38 |
36 |
45 |
42 |
41 |
38 |
36 |
45 |
Saint-Pierre (Réunion) CH François Dunan |
8 |
12 |
12 |
13 |
0 |
7 |
12 |
12 |
13 |
Saint Quentin Centre Hospitalier |
8 |
9 |
12 |
10 |
10 |
8 |
9 |
12 |
10 |
Strasbourg Hôpital de Hautepierre |
73 |
80 |
75 |
68 |
67 |
71 |
79 |
74 |
66 |
Toulouse CHU |
11 |
6 |
8 |
12 |
12 |
8 |
5 |
8 |
7 |
Toulouse Oncopôle |
119 |
103 |
113 |
120 |
118 |
118 |
103 |
108 |
120 |
Toulouse Institut Claudius Regaud |
6 |
3 |
5 |
1 |
0 |
2 |
1 |
2 |
1 |
Tours Hôpital Bretonneau |
62 |
80 |
70 |
70 |
45 |
61 |
80 |
65 |
70 |
Valenciennes Hôtel Dieu |
14 |
13 |
13 |
13 |
0 |
14 |
13 |
13 |
13 |
Versailles Hôpital André Mignot |
29 |
20 |
26 |
39 |
0 |
29 |
20 |
26 |
39 |
Villejuif Hôpital Paul Brousse |
7 |
6 |
4 |
3 |
3 |
7 |
5 |
4 |
3 |
Villejuif Institut Gustave Roussy : |
97 |
102 |
98 |
101 |
101 |
90 |
102 |
96 |
101 |
- service d'Oncologie Pédiatrique |
59 |
48 |
36 |
37 |
34 |
42 |
36 |
24 |
24 |
Total |
3034 |
3118 |
3125 |
3151 |
2283 |
2907 |
3002 |
3019 |
3043 |
*Centre ayant fusionné, début 2015, avec le CHU de Caen
En gris : Centre ayant saisi moins des trois quarts des greffes réalisées
Source : déclarations d’activité des centres de greffe
Tableau CSH G3. Evolution de l’activité d’autogreffe de CSH au niveau des schémas interrégionaux d’organisation sanitaire (SIOS)
Nombre d'autogreffes |
Nombre de patients |
|||||||||
|
2012 |
2013 |
2014 |
2015 |
2016 |
2012 |
2013 |
2014 |
2015 |
2016 |
SIOS Nord-Ouest |
312 |
315 |
315 |
373 |
357 |
307 |
309 |
305 |
365 |
347 |
SIOS Ouest |
400 |
463 |
515 |
469 |
524 |
389 |
440 |
501 |
455 |
516 |
SIOS Sud -Ouest |
279 |
317 |
311 |
321 |
319 |
271 |
307 |
299 |
303 |
308 |
SIOS Est |
384 |
408 |
394 |
396 |
378 |
347 |
401 |
378 |
394 |
362 |
SIOS Sud-Est |
315 |
355 |
355 |
321 |
334 |
296 |
339 |
348 |
316 |
324 |
SIOS Sud-Méditerranée |
333 |
355 |
411 |
421 |
350 |
321 |
344 |
391 |
404 |
341 |
SROS Ile de France |
718 |
802 |
798 |
798 |
867 |
674 |
749 |
761 |
756 |
823 |
SROS Réunion |
25 |
19 |
19 |
26 |
22 |
25 |
18 |
19 |
26 |
22 |
France |
2766 |
3034 |
3118 |
3125 |
3151 |
2630 |
2907 |
3002 |
3019 |
3043 |
Source : déclarations d’activité des centres de greffe
Figure CSH G2. Evolution de l'âge moyen des patients ayant eu une autogreffe de CSH
Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)
Tableau CSH G4. Evolution de l’activité d’autogreffe de CSH, selon le type d’indication
|
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
2006 |
2007 |
2008 |
2009 |
2010 |
2011 |
2012 |
2013 |
2014 |
2015 |
2016 |
Nombre de greffes autologues |
3105 |
3095 |
3176 |
3121 |
2949 |
2860 |
2951 |
2675 |
3041 |
2995 |
2766 |
3034 |
3118 |
3125 |
3151 |
Nombre de patients |
2693 |
2695 |
2814 |
2777 |
2669 |
2627 |
2786 |
2528 |
2887 |
2833 |
2630 |
2907 |
3002 |
3019 |
3043 |
Proportion d'hémopathies (%) |
86.6 |
86.7 |
87.8 |
88.3 |
88.5 |
88.8 |
89.4 |
90.2 |
90.4 |
89.2 |
91.1 |
90.8 |
90.8 |
93.6 |
94.2 |
Proportion de tumeurs solides (%) |
13.0 |
13.0 |
12.0 |
11.5 |
11.4 |
10.9 |
10.3 |
9.5 |
9.3 |
10.6 |
8.6 |
8.9 |
8.7 |
6.1 |
5.5 |
Proportion de maladie auto-immune (%) |
0.4 |
0.3 |
0.2 |
0.2 |
0.1 |
0.3 |
0.3 |
0.3 |
0.3 |
0.2 |
0.3 |
0.3 |
0.5 |
0.3 |
0.3 |
Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)
Figure CSH G3. Evolution de la répartition des indications d’autogreffe de CSH
Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)
Figure CSH G4. Répartition des diagnostics chez les patients ayant eu une autogreffe de CSH en 2016 (hémopathies)*
Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)
Figure CSH G5. Répartition des diagnostics chez les patients ayant eu une autogreffe de CSH en 2016 (tumeurs solides)*
Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)
* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe
Activité d’autogreffe pédiatrique
En 2016, les autogreffes pédiatriques ont été réalisées dans 17 centres pédiatriques ou mixtes (d’après les données saisies dans la base ProMISe). Par ailleurs, les chiffres donnés ci-après sont à interpréter avec prudence car d’une part, 28% de l’ensemble des autogreffes 2016 n’ont pas été saisies dans ProMISe et d’autre part, il n’est pas possible de connaître le pourcentage de greffes pédiatriques non saisies dans ProMISe. Néanmoins, les autogreffes pédiatriques restent peu nombreuses (141 autogreffes pédiatriques en 2016, soit 6,2% de la totalité des autogreffes). Les variations interannuelles sont à rapprocher de la mise en place de différents protocoles (exemple : tumeurs cérébrales).
La moyenne d’âge des enfants autogreffés est stable (8 ans). Les Tableaux CSH G5 et CSH G6 donnent la répartition des 101 enfants autogreffés en 2016 selon l’âge et l’indication. Ne sont pas considérées comme des autogreffes les procédures utilisant des prélèvements cellulaires autologues génétiquement modifiés et réinjectés aux patients.
Tableau CSH G5. Répartition des 101 enfants autogreffés en 2016 selon l’âge *
Classe d'âge |
Nombre d'enfants |
0 - 5 ans |
36 |
6 - 10 ans |
37 |
11 - 15 ans |
19 |
16 - 18 ans |
9 |
Total |
101 |
Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)
Tableau CSH G6. Répartition des 101 enfants autogreffés en 2016 selon l’indication *
Type d'indication |
Nombre d'enfants |
Hémopathies malignes |
11 |
Tumeurs solides |
90 |
Total |
101 |
Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)
* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe
Activité d’allogreffe globale
En 2016, 1 958 greffes de CSH allogéniques (moelle osseuse, sang périphérique ou sang placentaire) ont été réalisées chez 1 935 patients. Il s’agissait de 898 greffes avec un donneur apparenté et de 1 060 greffes avec un donneur non apparenté (Tableau CSH G7).
L’activité d’allogreffe de CSH, en progression depuis plusieurs années, marque un plateau depuis 2014 (Figure CSH G6).
Les greffes non apparentées, majoritaires depuis 2007, représentent encore 54,1% des allogreffes réalisées en 2016 (Figure CSH G7). Les greffes apparentées ont augmenté de 41% depuis 2009 (Figure CSH G6), mais cette augmentation est due essentiellement au développement des greffes haplo-identiques (316 greffes en 2016, soit 35% des greffes apparentées).
Parmi les greffes non apparentées, la proportion de greffes réalisées à partir d’un donneur adulte volontaire est en progression depuis 2009, tandis que la proportion de greffes réalisées à partir de sang placentaire diminue (Figure CSH G12).
Depuis dix ans, la source principale de greffons allogéniques reste le sang périphérique : 71,1% en 2016 contre 51,5% en 2007. Parallèlement, les greffons médullaires, qui dans un premier temps ont diminué au profit des greffons de CSH issues du sang périphérique, restent stables depuis 2013 (Figure CSH G10).
Après une période de forte croissance (ouverture de cette thérapeutique aux patients adultes), la proportion des greffes de sang placentaire dans l’activité globale diminue depuis 2009 : 5,2% des allogreffes totales en 2016 contre 16,1% en 2009 (Figure CSH G10).
Lorsqu’un patient a une indication de greffe allogénique et n’a pas de donneur phéno ou génoidentique, les équipes de greffe font appel, si possible, à une source de greffons alternatifs. Jusqu’à récemment, seul le sang placentaire était concerné. Depuis quelques années, les donneurs familiaux haplo-identiques représentent une autre alternative. En 2016, les centres qui réalisent des greffes allogéniques ont déclaré 97 greffes de sang placentaire non apparenté et 316 greffes haplo-identiques (Figure CSH G8).
L’âge moyen des patients allogreffés est en augmentation (Figure CSH G9). Il est de 46 ans en 2016, contre 41 ans en 2012. Si l’on exclut les patients de moins de 18 ans, l’âge moyen en 2016 est de 51 ans contre 48 ans en 2012.
Il est important de noter que 43,9% des patients allogreffés en 2016 ont plus de 55 ans, contre 33% en 2012 ; ceci peut s’expliquer par les progrès en matière de conditionnement qui permettent l’accès à la greffe de patients plus âgés.
Le Tableau CSH G8 rapporte l’activité d’allogreffe telle qu’elle a été déclarée par chaque centre. Dans la colonne centrale est notée l’activité extraite de la base de données ProMISe. En grisé sont indiqués les centres qui ont saisi dans ProMISe moins des trois quarts des greffes réalisées. L’activité d’allogreffe en 2016 se répartit dans 37 centres adultes, pédiatriques, ou mixtes. Le Tableau CSH G9 montre l’activité d’allogreffe de CSH par type de donneur, par source de cellules et par équipe en 2016. 23 équipes ont réalisé des allogreffes non apparentées de CSH issues du sang placentaire.
Les indications d’allogreffe sont globalement identiques, que le donneur soit apparenté ou non (Figure CSH G13, Figure CSH G14). Les hémopathies malignes représentent 92,2% des indications de greffe familiale et 94,0% des indications de greffe non apparentée. Les quatre principales indications (Figure CSH G15) restent la leucémie aiguë myéloblastique, la myélodysplasie, la leucémie aiguë lymphoblastique et les lymphomes non Hodgkiniens (respectivement 40,5%, 14,2%, 10,0% et 9,8% des allogreffes en 2016). Les myélodysplasies ont fortement progressé depuis 2005 (de 5,5% à 15,4%) pour diminuer de façon importante en 2016 (10%).
Enfin, un total de 308 patients a reçu, après une allogreffe en 2016, des injections de lymphocytes du même donneur (DLI), dans le cadre d’une rechute, d’une perte partielle de greffon ou de façon programmée (Tableau CSH G11). En 2016, le pourcentage de patients allogreffés ayant reçu une ou plusieurs DLI est de 15,9%. 57% de ces patients ont été greffés en situation apparentée et 43% en situation non apparentée.
Tableau CSH G7. Activité d’allogreffe de CSH, par type de donneur et d’origine du greffon, en 2016
|
Allogreffes apparentées |
Allogreffes non apparentées |
Total |
Moelle osseuse |
283 |
182 |
465 |
Sang périphérique |
611 |
781 |
1392 |
Sang placentaire |
4 |
97 |
101 |
Total |
898 |
1060 |
1958 |
Source : déclarations d’activité des centres de greffe
Figure CSH G6. Evolution du nombre d’allogreffes de CSH selon le type de donneur
Source : déclarations d’activité des centres de greffe
Figure CSH G7. Evolution du pourcentage d’allogreffes de CSH effectuées à partir d’un greffon issu d’un donneur non apparenté par rapport au nombre total d’allogreffes réalisées
Source : déclarations d’activité des centres de greffe
Figure CSH G8. Répartition des allogreffes de CSH selon le type du donneur
Source : déclarations d’activité des centres de greffe
Figure CSH G9. Evolution de l'âge moyen des patients ayant reçu une allogreffe de CSH
Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)
Figure CSH G10. Evolution de la répartition des sources de greffon de CSH allogéniques
Source : déclarations d’activité des centres de greffe
Figure CSH G11. Evolution de la répartition des sources de greffon de CSH allogéniques apparentées
Source : déclarations d’activité des centres de greffe
Figure CSH G12. Evolution de la répartition des sources de greffon de CSH allogéniques non apparentées
Source : déclarations d’activité des centres de greffe
Tableau CSH G8. Evolution de l'activité d'allogreffe de CSH par équipe
|
Nombre d'allogreffes |
ProMISe |
Nombre de patients |
||||||
|
2013 |
2014 |
2015 |
2016 |
2016 |
2013 |
2014 |
2015 |
2016 |
Amiens Hôpital Sud |
27 |
42 |
49 |
49 |
49 |
27 |
42 |
49 |
49 |
Angers CHU |
31 |
33 |
47 |
49 |
49 |
31 |
33 |
47 |
49 |
Besançon Hôpital Jean Minjoz |
44 |
52 |
47 |
47 |
47 |
42 |
50 |
47 |
47 |
Bordeaux Groupe Hospitalier Pellegrin |
22 |
24 |
22 |
27 |
27 |
21 |
24 |
21 |
27 |
Bordeaux Pessac Hôpital Haut Lévêque |
84 |
83 |
86 |
84 |
84 |
84 |
82 |
85 |
82 |
Brest Hôpital Augustin Morvan |
26 |
29 |
25 |
25 |
25 |
26 |
25 |
25 |
24 |
Caen CHU |
39 |
38 |
42 |
43 |
39 |
39 |
38 |
42 |
43 |
Clamart Hôpital d'Instruction des Armées |
29 |
29 |
18 |
28 |
28 |
29 |
29 |
18 |
28 |
Clermont-Ferrand |
53 |
48 |
33 |
43 |
42 |
51 |
48 |
33 |
43 |
Créteil Hôpital Henri Mondor |
33 |
36 |
37 |
40 |
40 |
33 |
35 |
36 |
40 |
Grenoble CHU |
49 |
42 |
45 |
64 |
64 |
48 |
42 |
44 |
63 |
Lille CHU Claude Huriez |
106 |
108 |
95 |
100 |
100 |
106 |
108 |
95 |
100 |
Lille Hôpital Jeanne de Flandre |
8 |
17 |
14 |
12 |
5 |
8 |
17 |
14 |
12 |
Limoges Centre Hospitalier Dupuytren |
24 |
31 |
32 |
35 |
36 |
23 |
30 |
32 |
33 |
Lyon Centre Hospitalier Lyon Sud |
73 |
86 |
84 |
60 |
58 |
72 |
84 |
84 |
58 |
Lyon Institut d'Hématologie et d'Oncologie Pédiatrique |
26 |
33 |
28 |
35 |
35 |
26 |
33 |
28 |
35 |
Marseille Hôpital de la Timone |
29 |
29 |
27 |
36 |
36 |
29 |
27 |
26 |
36 |
Marseille Institut Paoli Calmettes |
136 |
107 |
127 |
152 |
153* |
133 |
106 |
122 |
148 |
Montpellier Hôpital Saint-Eloi et Hôpital Arnaud de Villeneuve |
91 |
103 |
96 |
69 |
69 |
91 |
103 |
94 |
69 |
Nancy Hôpital d'Enfants |
40 |
47 |
44 |
65 |
56 |
40 |
47 |
44 |
63 |
Nantes Hôtel Dieu |
92 |
82 |
111 |
106 |
105 |
92 |
81 |
111 |
105 |
Nice Hôpital de l'Archet 1 |
45 |
52 |
53 |
35 |
35 |
45 |
52 |
53 |
35 |
Paris Hôpital Necker |
41 |
47 |
52 |
46 |
1 |
38 |
42 |
52 |
46 |
- service d'Hématologie Adultes |
43 |
48 |
48 |
49 |
13 |
41 |
48 |
48 |
49 |
Paris Hôpital Robert Debré |
64 |
62 |
58 |
54 |
2 |
58 |
62 |
55 |
54 |
Paris Hôpital Saint-Antoine |
73 |
75 |
72 |
62 |
61 |
71 |
67 |
70 |
60 |
Paris Hôpital Saint-Louis |
127 |
128 |
121 |
130 |
130 |
126 |
126 |
118 |
129 |
Paris La Pitié Salpetrière |
74 |
62 |
67 |
67 |
67 |
73 |
61 |
66 |
65 |
Poitiers Hôpital Jean Bernard |
32 |
34 |
28 |
30 |
31* |
32 |
32 |
28 |
30 |
Rennes CHU |
60 |
62 |
65 |
65 |
26 |
60 |
61 |
65 |
65 |
Rouen Centre Henri Becquerel |
27 |
31 |
25 |
36 |
36 |
27 |
31 |
25 |
36 |
Rouen Hôpital Charles Nicolle |
7 |
8 |
7 |
11 |
10 |
7 |
8 |
7 |
10 |
Saint-Étienne Institut de Cancérologie |
34 |
63 |
28 |
27 |
28* |
34 |
40 |
28 |
27 |
Strasbourg Hôpital de Hautepierre |
62 |
65 |
67 |
50 |
50 |
62 |
65 |
67 |
50 |
Toulouse Oncopôle |
48 |
55 |
68 |
55 |
55 |
48 |
55 |
66 |
55 |
Tours Hôpital Bretonneau |
16 |
13 |
16 |
1 |
0 |
16 |
13 |
12 |
1 |
Villejuif Institut Gustave Roussy |
57 |
62 |
80 |
71 |
71 |
57 |
61 |
79 |
69 |
Total |
1872 |
1966 |
1964 |
1958 |
1763 |
1846 |
1908 |
1936 |
1935 |
*Nombre d’allogreffes saisies supérieur au nombre déclaré
En gris : Centre ayant saisi moins des trois quarts des greffes réalisées
Source : déclarations d’activité des centres de greffe
Tableau CSH G9. Activité d'allogreffe de CSH par type de donneur, par source de cellules et par équipe en 2016*
|
Moelle osseuse |
Sang périphérique |
Sang placentaire |
Total |
|||
|
apparentée |
non |
apparentée |
non |
apparentée |
non |
|
Amiens Hôpital Sud |
10 |
2 |
15 |
22 |
0 |
0 |
49 |
Angers CHU : |
1 |
0 |
20 |
28 |
0 |
0 |
49 |
Besançon Hôpital Jean Minjoz |
1 |
1 |
21 |
21 |
0 |
3 |
47 |
Bordeaux Groupe Hospitalier Pellegrin |
5 |
6 |
2 |
4 |
2 |
8 |
27 |
Bordeaux Pessac |
1 |
2 |
30 |
51 |
0 |
0 |
84 |
Brest Hôpital Augustin Morvan |
2 |
3 |
8 |
11 |
0 |
1 |
25 |
Caen CHU |
5 |
2 |
11 |
23 |
0 |
2 |
43 |
Clamart Hôpital d'Instruction des Armées |
3 |
0 |
14 |
11 |
0 |
0 |
28 |
Clermont-Ferrand |
0 |
6 |
16 |
20 |
0 |
1 |
43 |
Créteil Hôpital Henri Mondor |
3 |
3 |
11 |
23 |
0 |
0 |
40 |
Grenoble CHU |
7 |
5 |
23 |
28 |
0 |
1 |
64 |
Lille CHU Claude Huriez |
24 |
27 |
15 |
33 |
0 |
1 |
100 |
Lille Hôpital Jeanne de Flandre |
7 |
4 |
0 |
1 |
0 |
0 |
12 |
Limoges Centre Hospitalier Dupuytren |
1 |
1 |
16 |
17 |
0 |
0 |
35 |
Lyon Centre Hospitalier Lyon Sud |
9 |
6 |
14 |
25 |
0 |
6 |
60 |
Lyon Institut d'Hématologie et d'Oncologie Pédiatrique |
14 |
13 |
0 |
0 |
0 |
8 |
35 |
Marseille Hôpital de la Timone : |
14 |
9 |
1 |
0 |
1 |
11 |
36 |
Marseille Institut Paoli Calmettes |
8 |
4 |
99 |
41 |
0 |
0 |
152 |
Montpellier Hôpital Saint-Eloi et Hôpital Arnaud de Villeneuve |
6 |
2 |
17 |
31 |
0 |
13 |
69 |
Nancy Hôpital d'Enfants |
2 |
10 |
21 |
30 |
0 |
2 |
65 |
Nantes Hôtel Dieu |
6 |
7 |
42 |
39 |
0 |
12 |
106 |
Nice Hôpital de l'Archet 1 |
9 |
3 |
8 |
14 |
0 |
1 |
35 |
Paris Hôpital Necker : |
29 |
9 |
1 |
8 |
1 |
1 |
49 |
- service d'Hématologie Adultes |
6 |
2 |
16 |
22 |
0 |
0 |
46 |
Paris Hôpital Robert Debré |
24 |
19 |
0 |
4 |
0 |
7 |
54 |
Paris Hôpital Saint-Antoine |
2 |
2 |
32 |
21 |
0 |
5 |
62 |
Paris Hôpital Saint-Louis : |
18 |
3 |
31 |
74 |
0 |
4 |
130 |
Paris La Pitié Salpetrière : |
18 |
2 |
23 |
24 |
0 |
0 |
67 |
Poitiers Hôpital Jean Bernard |
6 |
1 |
5 |
14 |
0 |
4 |
30 |
Rennes CHU |
12 |
10 |
14 |
27 |
0 |
2 |
65 |
Rouen Centre Henri Becquerel |
5 |
5 |
7 |
19 |
0 |
0 |
36 |
Rouen Hôpital Charles Nicolle |
5 |
5 |
0 |
0 |
0 |
1 |
11 |
Saint-Étienne Institut de Cancérologie |
6 |
0 |
5 |
16 |
0 |
0 |
27 |
Strasbourg Hôpital de Hautepierre |
7 |
5 |
21 |
16 |
0 |
1 |
50 |
Toulouse Oncopôle |
6 |
3 |
18 |
26 |
0 |
2 |
55 |
Tours Hôpital Bretonneau |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
Villejuif Institut Gustave Roussy : |
0 |
0 |
34 |
37 |
0 |
0 |
71 |
Total |
283 |
182 |
611 |
781 |
4 |
97 |
1958 |
Source : déclarations d’activité des centres de greffe
* voir paragraphe « matériel et méthodes – contrôle qualité »
Tableau CSH G10. Evolution de l’activité d’allogreffe de CSH au niveau des schémas interrégionaux d’organisation sanitaire (SIOS)
|
Nombre d'allogreffes |
Nombre de patients |
||||||||
|
2012 |
2013 |
2014 |
2015 |
2016 |
2012 |
2013 |
2014 |
2015 |
2016 |
SIOS Nord-Ouest |
203 |
214 |
244 |
232 |
251 |
200 |
214 |
244 |
232 |
250 |
SIOS Ouest |
237 |
257 |
253 |
292 |
276 |
234 |
257 |
245 |
288 |
274 |
SIOS Sud -Ouest |
173 |
178 |
193 |
208 |
201 |
167 |
176 |
191 |
204 |
197 |
SIOS Est |
160 |
146 |
164 |
158 |
162 |
154 |
144 |
162 |
158 |
160 |
SIOS Sud-Est |
216 |
235 |
272 |
218 |
229 |
211 |
231 |
247 |
217 |
226 |
SIOS Sud-Méditerranée |
263 |
301 |
291 |
303 |
292 |
259 |
298 |
288 |
295 |
288 |
SROS Ile de France |
469 |
541 |
549 |
553 |
547 |
461 |
526 |
531 |
542 |
540 |
France |
1721 |
1872 |
1966 |
1964 |
1958 |
1686 |
1846 |
1908 |
1936 |
1935 |
Source : déclarations d’activité des centres de greffe
Figure CSH G13. Répartition des indications en 2016 des allogreffes apparentées (n=804 patients)*
Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)
Figure CSH G14. Répartition des indications en 2016 des allogreffes non apparentées (n=938 patients) *
Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)
* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe
Figure CSH G15. Evolution de la répartition des indications d’allogreffe*
Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)
* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe
Tableau CSH G11. Injections de lymphocytes du donneur (DLI) en 2016
Nombre de patients ayant eu |
Nombre de patients ayant eu |
Total |
||
De façon programmée |
De façon non programmée (rechute, perte partielle de greffon) |
De façon programmée |
De façon non programmée (rechute, perte partielle de greffon) |
|
57 |
118 |
17 |
116 |
308 |
Source : déclarations d’activité des centres de greffe
Activité d’allogreffe pédiatrique
La part de l’activité d’allogreffe pédiatrique (âge inférieur à 18 ans) est en diminution depuis 10 ans : 11,6% des allogreffes en 2016 contre 21,1% en 2007 (Figure CSH G16). Cette activité a été évaluée sur les 1 763 allogreffes saisies dans ProMISe. 205 allogreffes de CSH ont été rapportées pour 203 patients de moins de 18 ans dans 18 centres.
La part des maladies malignes dans les indications d’allogreffe chez les receveurs de moins de 18 ans (Figure CSH G17) représente 64,2% en 2016. La proportion de maladies malignes est plus importante pour la classe d’âge la plus élevée. L’incidence de la prise en charge croissante des syndromes drépanocytaires majeurs, en France dans des réseaux organisés, n’a pas donné lieu à un surcroît significatif d’indications d’allogreffes pédiatriques.
La proportion de greffons issus de la moelle osseuse est, chez les receveurs mineurs, toujours majoritaire (65%) et plus élevée que dans la population générale (23,7%) en raison d’indications et de conditionnements différents de ceux des patients adultes. La part des greffes de sang placentaire (24,1 %) reste plus élevée que dans la population générale (5,2%) (Tableau CSH G12).
Figure CSH G16. Part de l’activité d’allogreffe de CSH pédiatrique depuis 2007
Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)
Figure CSH G17. Proportion de maladies malignes en fonction de l’âge chez les 203 patients de moins de 18 ans ayant reçu une allogreffe en 2016
Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)
Tableau CSH G12. Nombre d’allogreffes apparentées et non apparentées selon l’origine des CSH et le type de maladie chez les patients de moins de 18 ans, en 2016
|
Moelle osseuse |
Sang périphérique |
Sang placentaire |
Total |
|||
|
Apparenté |
Non apparenté |
Apparenté |
Non apparenté |
Apparenté |
Non apparenté |
|
Maladies malignes |
30 |
47 |
6 |
14 |
1 |
32 |
130 |
Maladies non malignes |
34 |
21 |
1 |
1 |
3 |
13 |
73 |
Total |
64 |
68 |
7 |
15 |
4 |
45 |
203* |
* deux greffes avec type de donneur non saisi
Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)
Activité de thérapie génique en hématologie
Cette activité développée en France depuis plus de 10 ans, en choix alternatif de certaines indications d’allogreffe, reste peu importante (4 patients traités dans 2 centres en 2016).
Conclusion
Le nombre de greffes de CSH autologues et allogéniques reste stable, depuis 2014, après dix années de progression continue.
Chez l’adulte, parmi les indications d’allogreffe, on constate une diminution en pourcentage des myélodysplasies qui rejoignent les lymphomes non Hodgkiniens.
Parmi les greffes allogéniques, le pourcentage de greffes intrafamiliales reste relativement stable, bien que le nombre de greffes haplo-identiques augmente.
En ce qui concerne les sources de CSH utilisées pour les allogreffes, les CSH issues du sang placentaire continuent de diminuer. Les CSH issues du sang périphérique restent la source de cellules privilégiée.
Etude de la survie des patients après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
Guide d’interprétation
La cohorte de base choisie pour cette étude est celle des quinze dernières années : 2002-2016. Néanmoins, pour l’étude de certaines pathologies spécifiques (aplasies), des cohortes plus larges ont été utilisées, incluant des années antérieures à 2002, pour avoir des effectifs suffisants.
Pour chaque courbe de survie, la largeur de la figure (échelle de l’axe des abscisses) représente le recul maximum théorique que l’on peut avoir pour un patient, compte tenu de la cohorte choisie.
La courbe de survie s’arrête soit au temps correspondant au dernier évènement (patient décédé) de la cohorte, soit lorsqu’il n’y a plus assez de sujets encore à risque (patients non décédés) pour pouvoir calculer un taux de survie. Par exemple, si le dernier évènement de la cohorte survient juste avant 5 ans, la courbe s’arrêtera avant 5 ans. Mais la survie à 5 ans peut quand même être calculée s’il y a encore à cette date assez de sujets à risque (elle figure dans le tableau sous la courbe de survie). En revanche, lorsque le taux de survie à 5 ans est « NO » (Non Observable) dans le tableau en dessous de la courbe, cela signifie qu’il ne reste pas assez de sujets encore à risque à 5 ans pour calculer un taux de survie.
Par ailleurs, le nombre de sujets encore à risque nécessaire pour estimer un taux de survie a été calculé, selon les recommandations de Pocock (The Lancet, vol. 359, 2002), comme un pourcentage du nombre de sujets inclus dans la cohorte. Pour un même graphique, ce pourcentage est identique pour toutes les strates sur lesquelles on estime une courbe de survie. Nous avons choisi, dans ce rapport, un pourcentage de 15% pour tous les graphiques.
Etude globale selon la période de greffe
L’évolution des modalités d’allogreffe a entraîné une amélioration de la survie, et toutes les cohortes ci-dessous montrent une survie supérieure à celle de 1995-2001 (non représentée). Un effet période est également observé à partir de 2002, que ce soit dans la population générale des malades allogreffés (Figure CSH G18), ou chez les patients allogreffés pour leucémie aiguë (Figure CSH G19) ou pour aplasie (Figure CSH G20). En effet, on constate une différence significative entre la survie des patients greffés de 2002 à 2008 et celle des patients greffés de 2009 à 2016.
Figure CSH G18. Survie des patients après allogreffe de CSH selon la période (cohorte 2002-2016)
période |
N |
Survie à 1 an |
Survie à 2 ans |
Survie à 5 ans |
Médiane de |
2002-2008 |
7618 |
67,1% |
58,0% |
49,3% |
55,2 |
nombre de sujets à risque* |
|
5012 |
4219 |
2884 |
|
2009-2016 |
13145 |
70,4% |
61,1% |
NO |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
6873 |
4404 |
948 |
|
[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu
Figure CSH G19. Survie des patients après allogreffe pour leucémie aiguë myéloïde ou leucémie aiguë lymphoïde, selon la période (cohorte 2002-2016)
période |
N |
Survie à 1 an |
Survie à 2 ans |
Survie à 5 ans |
Médiane de |
2002-2008 |
3748 |
65,6% |
55,7% |
47,6% |
43,8 |
nombre de sujets à risque* |
|
2429 |
2019 |
1418 |
|
2009-2016 |
6559 |
69,0% |
58,7% |
NO |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
3338 |
2102 |
476 |
|
[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu
Figure CSH G20. Survie des patients après allogreffe pour aplasie, selon la période (cohorte 2002-2016)
période |
N |
Survie à 1 an |
Survie à 2 ans |
Survie à 5 ans |
Médiane de |
2002-2008 |
345 |
78,2% |
74,2% |
72,3% |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
262 |
241 |
188 |
|
2009-2016 |
557 |
83,8% |
81,7% |
NO |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
319 |
220 |
47 |
|
[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu
Etude de la survie des adultes allogreffés pour leucémie aiguë myéloïde ou lymphoïde uniquement en première rémission complète
Dans les figures suivantes, le degré de disparité HLA des donneurs non apparentés n’a pas été pris en compte. De ce fait, la courbe de survie des adultes allogreffés pour leucémie aiguë myéloïde avec un donneur non apparenté, et ses différences avec celle des adultes ayant reçu une allogreffe apparentée 10/10, sont à interpréter avec prudence, une partie des différences observées (Figure CSH G21) pouvant être expliquée par la disparité HLA au sein des patients allogreffés en non apparenté (9/10 versus 10/10).
L’interprétation de ces résultats doit tenir compte de l’évolution des indications retenues pour l’allogreffe de CSH : depuis les cinq dernières années, la greffe de CSH allogénique est proposée à des patients de plus en plus âgés et/ou dont les facteurs pronostiques sont de plus en plus défavorables.
Les allogreffes de sang placentaire sont toujours associées à une survie moindre, pour la leucémie aiguë myéloïde de l’adulte (Figure CSH G21).
En revanche, la survie des patients adultes atteints de leucémie aiguë lymphoïde n’est pas significativement différente en fonction du type de greffon (Figure CSH G22).
L’impact des allogreffes haplo-identiques est trop récent pour être étudié sur l’ensemble des indications. Néanmoins, le nombre d’allogreffes haplo-identiques dans la cohorte des patients adultes allogreffés pour leucémie aiguë myéloïde s’avère suffisant pour présenter un premier résultat en termes de survie à 1 an (Figure CSH G21). La survie à plus long terme pour les patients ayant bénéficié d’une allogreffe haplo-identique ne peut encore être présentée.
Figure CSH G21. Survie des adultes après allogreffe pour leucémie aiguë myéloïde en première rémission complète, selon le type de donneur (cohorte 2002-2016)
Type de donneur |
N |
Survie à 1 an |
Survie à 2 ans |
Survie à 5 ans |
Médiane de |
Apparenté haplo-identique |
102 |
71,5% |
NO |
NO |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
33 |
10 |
0 |
|
apparenté match |
1864 |
76,0% |
66,0% |
55,5% |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
1227 |
927 |
494 |
|
Non apparenté hors sang placentaire |
1762 |
70,3% |
60,1% |
NO |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
958 |
641 |
231 |
|
Non apparenté sang placentaire |
278 |
61,0% |
48,6% |
NO |
21,9 |
nombre de sujets à risque* |
|
156 |
109 |
41 |
|
[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu
Figure CSH G22. Survie des adultes après allogreffe pour leucémie aiguë lymphoïde en première rémission complète, selon le type de donneur (cohorte 2002-2016)
Type de donneur |
N |
Survie à 1 an |
Survie à 2 ans |
Survie à 5 ans |
Médiane de |
Apparenté hors sang placentaire |
704 |
77,2% |
66,0% |
54,8% |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
466 |
346 |
175 |
|
Non apparenté hors sang placentaire |
646 |
75,6% |
63,9% |
57,0% |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
405 |
278 |
125 |
|
Non apparenté sang placentaire |
94 |
77,1% |
68,9% |
55,7% |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
69 |
49 |
20 |
|
[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu
Etude de la survie des enfants allogreffés pour leucémie aiguë myéloïde ou lymphoïde en rémission complète
Les différences significatives de survie des enfants allogreffés avec des CSH apparentées ou non apparentées sont à interpréter avec prudence, du fait de l’hétérogénéité des facteurs pronostiques avant greffe qui ne sont pas pris en compte dans ces figures (Figure CSH G23, Figure CSH G24).
Par ailleurs, les effectifs sont trop faibles pour distinguer les différents types de rémission complète avant greffe.
Figure CSH G23. Survie des enfants après allogreffe pour leucémie aiguë myéloïde en rémission complète, selon le type de donneur (cohorte 2002-2016)
Type de donneur |
N |
Survie à 1 an |
Survie à 2 ans |
Survie à 5 ans |
Médiane de |
Apparenté hors sang placentaire |
266 |
85,3% |
77,3% |
67,4% |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
192 |
158 |
85 |
|
Non apparenté hors sang placentaire |
203 |
75,3% |
66,5% |
60,4% |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
121 |
92 |
42 |
|
Non apparenté sang placentaire |
156 |
64,3% |
58,0% |
53,8% |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
85 |
65 |
29 |
|
[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu
Figure CSH G24. Survie des enfants après allogreffe pour leucémie aiguë lymphoïde en rémission complète, selon le type de donneur (cohorte 2002-2016)
Type de donneur |
N |
Survie à 1 an |
Survie à 2 ans |
Survie à 5 ans |
Médiane de |
Apparenté hors sang placentaire |
307 |
85,6% |
77,8% |
71,0% |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
219 |
181 |
104 |
|
Non apparenté hors sang placentaire |
397 |
75,5% |
67,2% |
59,9% |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
238 |
190 |
90 |
|
Non apparenté sang placentaire |
265 |
71,7% |
62,3% |
53,5% |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
159 |
109 |
47 |
|
[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu
Etude de la survie des patients (adultes ou enfants) allogreffés pour aplasie médullaire selon l’origine (acquise ou constitutionnelle)
Les figures suivantes (Figure CSH G25, Figure CSH G26) ont été réalisées à partir d’une cohorte large (1995-2016) et sans distinguer enfants et adultes, en raison du faible effectif des patients allogreffés pour aplasie.
La courbe des donneurs non apparentés ne prend pas en compte les disparités HLA (9/10 versus 10/10).
Par ailleurs, la longueur de la période considérée doit être prise en compte, les techniques de greffe de CSH ayant considérablement évolué dans cet intervalle de temps.
Parmi les allogreffes non apparentées, en dépit des faibles effectifs, il a été possible de distinguer les allogreffes issues de donneurs non apparentés et celles issues de sang placentaire non apparenté. On observe une différence significative défavorable pour le sang placentaire non apparenté.
Figure CSH G25. Survie des patients après allogreffe pour aplasie acquise, selon le type de donneur (cohorte 1995-2016)
Type de donneur |
N |
Survie à 1 an |
Survie à 2 ans |
Survie à 5 ans |
Médiane de |
Apparenté |
557 |
87,6% |
85,5% |
82,5% |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
408 |
353 |
224 |
|
Non apparenté hors sang placentaire |
247 |
70,8% |
67,6% |
64,2% |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
146 |
121 |
68 |
|
Non apparenté sang placentaire |
76 |
56,9% |
53,7% |
NO |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
37 |
28 |
12 |
|
[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu
Figure CSH G26. Survie des patients après allogreffe pour aplasie constitutionnelle, selon le type de donneur (cohorte 1995-2016)
Type de donneur |
N |
Survie à 1 an |
Survie à 2 ans |
Survie à 5 ans |
Médiane de |
Apparenté |
93 |
84,2% |
82,7% |
82,7% |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
61 |
46 |
30 |
|
Non apparenté hors sang placentaire |
116 |
70,0% |
65,7% |
63,2% |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
72 |
55 |
30 |
|
Non apparenté sang placentaire |
46 |
46,9% |
41,0% |
29,0% |
7,7 |
nombre de sujets à risque* |
|
17 |
14 |
9 |
|
[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu
Etude de la survie des patients (adultes ou enfants) allogreffés pour lymphome ou myélome
Lorsque le diagnostic est un lymphome ou un myélome (Figure CSH G27, Figure CSH G28), les patients ayant reçu une allogreffe avec un donneur apparenté ont une meilleure survie que les autres patients (donneur non apparenté ou sang placentaire non apparenté). On remarque également un effet période puisque la survie est meilleure pour les patients allogreffés entre 2009 et 2016 que pour les patients allogreffés entre 2002 et 2008. Ceci est à rapprocher de l’utilisation de nouvelles molécules en complément de la greffe.
Figure CSH G27. Survie des patients après allogreffe pour lymphome (cohorte 2002-2016)
Type de donneur |
N |
Survie à 1 an |
Survie à 2 ans |
Survie à 5 ans |
Médiane de |
Apparenté 2002-2008 |
610 |
73,7% |
66,7% |
58,2% |
108,2 |
nombre de sujets à risque* |
|
436 |
384 |
259 |
|
Non apparenté 2002-2008 |
402 |
65,2% |
56,0% |
47,6% |
47,7 |
nombre de sujets à risque* |
|
256 |
218 |
131 |
|
Apparenté 2009-2016 |
784 |
77,3% |
69,9% |
NO |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
458 |
308 |
75 |
|
Non apparenté 2009-2016 |
858 |
71,0% |
63,2% |
NO |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
490 |
335 |
76 |
|
[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu
Figure CSH G28. Survie des patients après allogreffe pour myélome (cohorte 2002-2016)
Type de donneur |
N |
Survie à 1 an |
Survie à 2 ans |
Survie à 5 ans |
Médiane de |
Apparenté 2002-2008 |
354 |
73,2% |
63,0% |
45,0% |
46,0 |
nombre de sujets à risque* |
|
252 |
215 |
128 |
|
Non apparenté 2002-2008 |
171 |
61,4% |
47,4% |
28,1% |
23,0 |
nombre de sujets à risque* |
|
105 |
81 |
40 |
|
Apparenté 2009-2016 |
325 |
78,3% |
68,4% |
NO |
NO |
nombre de sujets à risque* |
|
212 |
153 |
33 |
|
Non apparenté 2009-2016 |
408 |
65,2% |
52,3% |
NO |
27,6 |
nombre de sujets à risque* |
|
220 |
143 |
30 |
|
[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu