L’Agence a participé au 30ème Congrès de la Fédération Française d’Études de la Reproduction (FFER)
Publié le 29 septembre 2025

Retour sur la participation de l’Agence à la 30ème édition du congrès annuel de la Fédération Française d’Études de la Reproduction (FFER).
L’Agence de la biomédecine était présente en nombre au congrès de la FFER, les 24,25 et 26 septembre à Strasbourg, pour échanger avec les professionnels de l’AMP autour des enjeux européens et de la sécurité sanitaire à travers deux ateliers et une conférence d’actualité.
Lors d’un premier atelier consacré au nouveau règlement européen SoHO, Samuel Arrabal, responsable du pôle Recherche Europe International et Veille, et Thomas Van Den Heuvel, adjoint à la direction juridique de l’Agence, ont présenté les aspects juridiques et règlementaires du texte.
Son objectif : harmoniser et simplifier les règles afin de créer un cadre unique, commun à tous les États membres d’ici 2027.
Chloé Baron, référente AMP à la Direction Procréation, Embryologie et Génétique humaines (DPEGh) de l’Agence, a poursuivi en détaillant ses impacts concrets pour la pratique en AMP : enregistrement des centres en tant qu’entité SoHO, encadrement des préparations et nouvelles règles pour le transport de gamètes.
Un second atelier, animé par plusieurs experts de l’Agence, Stéphanie Diéterlé, médecin référence au Pôle Sécurite-qualité (PSQ), Gaelle Mardeley, cheffe de projets épidémiologie et vigilance au PQS, Nisrine Joubrayel, cheffe de projet vigilance au PSQ et Sophie Lucas-Samuel, responsable du PSQ , a porté sur la vigilance et la sécurité sanitaire en AMP : actualités et perspectives, état des lieux de la gestion des risques, et présentation de l’outil CartoSan, cartographie dynamique des alertes sanitaires développée par l’Agence pour les professionnels.
Marine Jeantet, directrice générale de l’Agence, a animé une conférence d’actualité, évoquant les réflexions et actions en cours dans le domaine ainsi que les enjeux à venir : les attentes fortes en matière d’autoconservation des ovocytes, le sujet du stockage des gamètes, l’encadrement et la promotion du don.
Ces échanges ont permis de nourrir un dialogue constructif avec les professionnels et de mettre en lumière les évolutions à venir pour sécuriser et améliorer les pratiques en AMP.