L’autoconservation consiste en la congélation et la conservation de ses propres gamètes (ovocytes ou spermatozoïdes) pour les avoir à disposition si, plus tard, un projet d’enfant devait nécessiter une AMP. Elle est possible à partir de 29 ans et jusqu’au 37ème anniversaire chez la femme et à partir de 29 ans et jusqu’au 45ème anniversaire chez l’homme.
Quand l’âge augmente, les chances de procréer diminuent et les risques pour la santé des enfants augmentent. Ce phénomène, physiologique, est plus précoce et plus marqué chez la femme. L’indication de l’autoconservation des gamètes n’est pas d’ordre médical mais résulte d’un choix de la personne.
Les spermatozoïdes sont recueillis par masturbation. Les ovocytes sont prélevés par ponction, sous anesthésie, après un traitement d’injections quotidiennes d’une dizaine de jours. Les gamètes sont conditionnés dans des paillettes, congelés puis conservés dans de l’azote liquide à une température de – 196 °C.
Les chances d’obtenir une naissance en utilisant les ovocytes conservés dépendent de l’âge (plus jeune) et du nombre d’ovocytes conservés (plus élevé).
Après avoir fait appel à l’autoconservation de vos gamètes, vous devrez vous acquitter des frais annuels de conservation (une quarantaine d’euros). Ces frais relatifs à la conservation des gamètes ne peuvent être pris en charge ou compensés, de manière directe ou indirecte, par l’employeur ou par toute personne physique ou toute personne vis-à-vis de laquelle la personne concernée est dans une situation de dépendance économique.
Chaque année, les personnes qui auront réalisé une autoconservation devront faire savoir si elles souhaitent :
- les conserver
- les utiliser en vue d’une AMP
- en faire don à des personnes en attente d’un don de gamètes
- en faire don à la recherche scientifique
- mettre fin à leur conservation.
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