Quelle est la place de l’Agence de la biomédecine dans le paysage sanitaire français ?
Publié le 18 décembre 2024
Créée en 2005 suite à la loi de bioéthique, l'Agence de la biomédecine occupe une place centrale dans le paysage sanitaire français, en tant qu’autorité de référence pour les questions de bioéthique et les activités médicales qu'elle régule : le prélèvement et la greffe d’organes, de tissus et de cellules souches hématopoïétiques l’assistance médicale à la procréation (AMP), et l’embryologie et la génétique humaines.
Établissement public sous la tutelle du ministère chargé de la Santé, elle met en œuvre les politiques publiques dans ces domaines, en garantissant le respect des principes éthiques et la sécurité des pratiques. L’agence rend compte de son activité au Gouvernement et au Parlement, assurant ainsi une transparence et un suivi rigoureux de ses missions. Elle veille à l’application des lois de bioéthique qui encadrent les pratiques médicales liées aux éléments du corps humain, notamment en garantissant l’équité d’accès aux soins qu’elle supervise.
L'Agence collabore avec d'autres organismes nationaux et régionaux, tels que, l'Établissement français du sang (EFS), l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), ainsi que les agences régionales de santé (ARS) pour assurer une prise en charge coordonnée et efficace des patients dans ses domaines d’activité. Elle s'appuie également sur un réseau de partenaires internationaux pour faciliter les échanges d'expertise, renforçant ainsi son rôle au-delà des frontières françaises.
Enfin, elle est connue du grand public pour ses grandes campagnes de communication visant à promouvoir les dons d’organes, de cellules souches hématopoïétiques, de gamètes et d’embryons, indispensables aux activités médicales qu’elle encadre.