Assistance médicale à la procréation
L’assistance médicale à la procréation (AMP), également appelée « procréation médicalement assistée (PMA) », permet d’avoir un enfant lorsque la conception par les voies naturelles n’est pas possible. Pour cela, elle utilise différentes méthodes, comme la fécondation in vitro (FIV), l’insémination artificielle ou le don de gamètes ou d’embryons, l’objectif étant de débuter une grossesse.
L’AMP est accessible aux femmes seules, aux couples de femmes et aux couples hétérosexuels.
Dans le cadre de ses compétences, l’Agence de la biomédecine met tout en œuvre pour améliorer la prise en charge et garantir un accès équitable à l’assistance médicale à la procréation, pour toutes les personnes qui y ont recours.
LA MISSION DE L’AGENCE
En matière d’assistance médicale à la procréation, l’Agence :
- donne un avis sur les autorisations des centres pratiquant les activités d’AMP
- évalue les activités des centres d’AMP et les conseille
- met en œuvre les dispositifs d’AMPvigilance
- fait la promotion du don de gamètes (don d’ovocytes et don de spermatozoïdes)
- gère le registre des personnes donneuses de gamètes et d’embryons
- est chargée d’informer le grand public en étroite collaboration avec les associations et les professionnels de santé.
DES BONNES PRATIQUES POUR TOUS LES CENTRES AMP
Autorité de référence, l’Agence de la biomédecine s’appuie sur l’expertise médicale, scientifique, juridique, éthique des professionnels qui l’entourent pour développer des outils de suivi performants et élaborer des bonnes pratiques médicales reprises par tous.
Son rôle n’est jamais figé. Il évolue et se diversifie selon les évolutions techniques, le progrès des connaissances scientifiques, les changements réglementaires, les enjeux de société.
PRÉSERVER LA FERTILITÉ : UN ENJEU DE SOCIÉTÉ
Limiter l’impact du cancer sur la vie après la guérison est un des principaux enjeux de la stratégie de lutte contre les cancers en France. La préservation de la fertilité en fait partie. L’Agence de la biomédecine encadre cette activité d’assistance médicale à la procréation. Elle a piloté le déploiement de centres de préservation de la fertilité sur l’ensemble du territoire, afin que tous les patients atteints de cancer y aient accès.
Elle participe également, avec l’Institut national du cancer (INCa), à la réflexion sur les recherches scientifiques qui permettront de progresser dans la préservation et la restauration de la fertilité des personnes atteintes d’un cancer.
La loi relative à la bioéthique du 2 août 2021 ouvre la possibilité d’une prise en charge médicale de l’autoconservation de gamètes pour préserver sa fertilité en dehors d’un contexte de cancer.