Un réseau ouvert de partenaires
L’Agence de la biomédecine s’inscrit dans le réseau sanitaire, scientifique et médical du territoire français. Ainsi, dans le cadre de la conduite de ses missions, l’Agence de la biomédecine est en interface constante avec les professionnels de santé et les associations. Elle s’appuie sur ces partenaires pour l’élaboration des recommandations mais aussi dans la conduite des actions d’information et de sensibilisation menées auprès du public. Par ailleurs, l’Agence de la biomédecine collabore avec les autres institutions sanitaires (agences sanitaires, agences régionales de santé, CNAM et autres organismes, en région et à l’international) sur de nombreux sujets de santé publique.
MOBILISER LES PUBLICS ET LES PARTIES PRENANTES : UN ENJEU DE DÉMOCRATIE SANITAIRE
La démocratie sanitaire implique de renforcer les relations avec les partenaires et de mettre en place les nouveaux outils de participation et d’échanges. L’Agence de la biomédecine met en œuvre des actions en fonction des publics visés, s’appuyant sur les nouveaux modes de communication tant vis-à-vis du grand public que dans ses relations avec ses partenaires. Ainsi, elle a mis en place une plateforme collaborative de consultation des parties prenantes en ligne, en complément des réunions ou groupes de travail.
L’Agence de la biomédecine est également amenée, sur les sujets à fort enjeu, à conduire des concertations avec l’ensemble de ses parties prenantes. Par exemple, elle organise la consultation des acteurs institutionnels, des sociétés savantes de professionnels de santé et des associations représentant les patients en vue de la révision des plans ministériels pluriannuels dans ses domaines d’activité (greffe d’organes et de tissus, greffe de cellules souches hématopoïétiques, procréation, embryologie et génétique humaines). Les concertations, dans le cadre de groupe de travail, peuvent aussi porter sur des thèmes particuliers comme l’impact des réformes territoriales sur le prélèvement et la greffe d’organes, le projet de score de répartition et d’attribution des greffons cardiaques ou sur les règles de bonnes pratiques pour l’« abord des proches » du défunt lorsqu’un prélèvement d’organes peut être envisagé.
Depuis 2017, deux représentants d’associations de patients siègent à son conseil d’administration ce qui renforce encore la place des associations dans la gouvernance de l’Agence, celles-ci étant également représentées au sein du conseil d’orientation de l’Agence, instance éthique au rôle fondamental, ou au conseil scientifique de R.E.I.N.